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BALLAD into BLUES, ROCK, JAZZ and COUNTRY
23 mars 2017

JAMES COTTON: Un des derniers géants du blues nous a quitté !

Incroyable mais vrai, si les sites et télévision américaines lui rendent un vibrant hommage, en France, excepté « Rolling Stone.fr » (merci Thiery) sa disparition passe complétement inaperçue et ne fait pas l’objet de la moindre ligne. Par contre, pour nous parler de Céline Dion, tous les journaux se battent en duel. C’est dire l’état de la culture musicale en France. Car oui, James Cotton était un véritable géant du blues et sa disparition, le 16 mars dernier, laisse cette musique que nous aimons tant complétement orpheline.

Né en plein cœur de l’état du Mississipi le 1er juillet 1935, sa carrière débuta très tôt à l’écoute de Sonny Boy Williamson II et de Howlin Wolf avant sa rencontre en 1955 avec une autre légende Muddy Waters avec lequel il enregistra le célèbre et immortel « Got my mojo working » que vous connaissez tous. Après avoir tourné avec Janis Joplin, il fonda sa propre formation « James Cotton Blues Band » dans laquelle à l’image de Bobby Bland dont il apprit bien plus tard qu’il était le demi -frère, il introduit une section saxophone. Entre temps les sollicitations des plus grands commencèrent à affluer puisque ce ne fut que pas moins que le Grateful Dead, Keith Richards, Paul Butterfield, Mike Bloomfield, BB King, Freddy King, Alexis Korner, Steve Miller, Carlos Santana et bien sûr Johnny Winter qui s’assuraient ses services soit dans le cadre d’enregistrements studio ou bien de tournées.

Après une période légèrement moins active, il se signala auprès du grand public en participant à l’enregistrement de l’album « Hard again », produit par Johnny Winter, qui relança en 1977 la carrière de Muddy Waters et un an plus tard ce trio magique nous livrait le fabuleux disque enregistré live » Breakin’it up, breakin’it down » assurant à notre harmoniciste une reconnaissance nouvelle auprès d’un public élargi.

La suite de son aventure musicale culmina en 1996 avec un album multi récompensé « Deep in the blues » avec la participation de Charlie Haden et de Joe Louis Walker ou sa voix apporte toute sa dimension à une musique pour laquelle il était né. Pour ceux qui ne le connaissent pas ou peu, découvrez sur la toile les albums cités ici même. Avec la disparition de James Cotton, il ne nous reste plus aujourd’hui que l’harmonica de John Mayall pour continuer à nous bercer dans le blues.  Il est à souhaiter que nous gardions ce dernier le plus longtemps possible parmi nous.

                                                                                                                          Frédéric.

james cotton

James Cotton - You Got My Nose Open

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  • Coups de coeur et actualité des légendes du rock et de leurs influences. Ancien disquaire professionnel et spécialiste musical des années 70, ma passion pour le rock ne m'a jamais quitté.
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