C'était 2017: 1ére partie: les albums !
L’année 2017 vit ses derniers jours et comme tous les ans vient le temps des bilans avec ses joies mais aussi ses déceptions. Avant d’évoquer les concerts, ce sont les nouveautés discographiques marquantes qui sont à l’honneur aujourd’hui. Bien évidemment le choix proposé est forcément discutable puisqu’il est difficile de comparer un disque de blues à une réalisation country et aussi et surtout puisque toute liste prête forcément à discussion et vos commentaires seront particulièrement bienvenus.
En mars, est apparu dans les bacs le double album de Tedeschi Trucks Band « Live from the Fox Oakland », disque qui confirme l’irrésistible ascension d’un groupe avec cependant la petite réserve sur le choix de son orientation musicale puisqu’il devient de plus en plus difficile de le classer dans une catégorie. Attention donc, à ne pas devenir un catalogue fourre- tout en abordant toutes les musiques sans en approfondir aucune.
Le début et la fin de l’été furent marqués par une vague d’arrivée de musique country avec deux perles. La première étant la publication de l’album « live at Carnagie Hall » de Dan Fogelberg, véritable enchantement musical. Le seconde étant l’album de Chris Hillman « Bidin my time », véritable hymne à la gloire des mythiques Byrds. La jeune génération n’a pas été inactive, loin de là avec les productions de Courtney Marie Andrews et son très attachant album « Honest life » et Colter Wall, véritable révélation dont malheureusement la prochaine et longue tournée Européenne évite, comme toujours, notre pays. Dans le genre, il convient aussi de mettre à l’honneur les excellents « Hitchiker » de Neil Young et le Stills/ Collins marquant la résurrection d’une immense chanteuse.
A titre personnel, l’album de PP Arnold « The turning tide » constitue une vraie révélation, non pas pour la participation de ses prestigieux side musicians, mais pour cette voix si particulière et si exceptionnelle. Mais s’il fallait procéder à la nomination du grand vainqueur, un nom se détacherait au- dessus de tous. Celui d’un guitariste de 67 ans, passé par l’école John Mayall, et qui a pas mal galéré avant de connaître enfin la consécration sur 2017 : Walter Trout. Avec son album « We’re all in this together », il a littéralement mis en émoi toute la planète blues. Cet album, construit sur des duos est une véritable bombe digne des plus grandes réalisations du genre. Souhaitons que son prochain opus confirme tous les espoirs entrevus cette année 2017 et que ce formidable guitariste nous rendra une petite visite au cours de l’année 2018.
Comme souligné plus haut, ce choix prête forcément à discussion et il est d’ailleurs fort probable que d’autres albums auraient mérité de figurer à ce palmarès. Cela tombe bien, la rubrique commentaires vous est grande ouverte.
Frédéric.