Le salon du disque de Bordeaux: Un agréable moment !

Tous les ans, au mois de mars et septembre est organisé à Bordeaux, le salon du disque qui regroupe une bonne cinquantaine de vendeurs venus de toute la France. En ce début de printemps, les organisateurs avaient innové en le transportant du sinistre parc des expositions au vélodrome du lac et à mes yeux, le pari fut plutôt réussi puisque les stands étaient espacés les uns des autres donnant au collectionneur le ressenti de pouvoir chercher ses trésors dans un espace original et moins fouillis que les années précédentes.

Si la foule était au rendez vous dès l’ouverture des portes le premier jour, on ne peut en dire autant pour le second ou les allées semblaient bien vides. Peut être était ce dû au passage à l’heure d’été en ce dimanche matin ? Si cela était le cas, ce serait fort dommage car, il restait quelques bonnes affaires à effectuer car, en cette seconde journée, les vendeurs étaient disposés à quelques promotions supplémentaires afin de ne pas avoir à rapatrier leur stock par les longues et pénibles marches d’accès au vélodrome.

Mais abordons maintenant ce qui nous intéresse le plus à savoir le contenu des stands. Très franchement, celui-ci est plutôt restreint, car hormis les standards, qui bien sur permettent de rentabiliser l’investissement du stand, les perles rares se comptaient sur les doigts de la main, ou bien alors elles étaient proposées à des tarifs exorbitants comme par exemple ce Rolling Stones « Their satanic majectic » avec sa pochette fluorescente d’origine vendu 250€. La musique country et country/rock était pratiquement absente de tous les stands, ce qui est fort dommage vu le public qu’elle amène traditionnellement dans ce type de manifestations. Par contre, beaucoup de stands bradaient des vinyles, en bon état, pour 4 et 5 € et c’est dans ceux-ci que les meilleures affaires pouvaient être réalisées pour celui qui voulait bien prendre le temps de fouiner dans chaque bac. Cela m’a d’ailleurs permis d’acquérir les deux perles que sont « Timewind » de Klaus Schulze et « Alice’s restaurant » de Arlo Guthrie avec sa pochette d’origine pour une somme dérisoire.

Restaient quelques stands plus orientés CD et DVD comme celui qui commercialisait des bootlegs de notre cher Eric Clapton ou le large choix proposé constituait quand même une sacrée loterie, vu les tarifs élevés des articles en rayon et ce, bien que le vendeur garantissait pour chacun d’eux une qualité sonore exceptionnelle, ce qui ne faisait qu’augmenter nos doutes, car peu crédible sur des enregistrements datant du début 1970.

Le prochain rendez vous de cette manifestation est prévue pour le mois de septembre. Il serait bon que le cadre convivial du vélodrome soit conservé.

                                                                                                                              Frédéric.

Ps : Un grand merci au vendeur qui m’a déconseillé d’acheter le deuxième album solo de Roger Daltrey vu qu’il n’était pas certain de la bonne qualité de son produit. Un geste d’une élégance fort rare de nos jours qui mérite incontestablement d’être souligné.

Comments

[Thierry]

Souvent dans ces salons il y a des affaires à faire. De nombreux vendeurs, donc du choix et des styles différents.

Pour ceux qui habitent vers Paris un salon dimanche 1 avril :salon du disque RECORD HOP 1 à 95620 Parmain

et n'oubliez pas le 21 Avril c'est le Disquaire Day avec des rééditions, des exclusivités. Aller soutenir vos derniers disquaires.

http://disquaireday.fr/

[Jean-Claude]

Sympa des se retrouver entre membres de la même tribu.

Un peu fastidieux de fouiller dans les bacs où le classement est plutôt rare.

De source sûre, j'ai appris hier que le vendeur de bootlegs est fiable dans son appréciation de la qualité de ses articles dont le prix est excessif.