2019, quel cru pour nos yeux et nos oreilles ?

2018 s’est donc achevé la semaine dernière et la page de 2019 s’ouvre à nous avec, comme tous les ans, son lot de promesses et d’espoirs, rendus encore plus forts cette année, du fait de l’annonce de concerts, qui, à priori, devraient en toute logique nous apporter beaucoup de satisfactions. A ma connaissance, c’est bien la première fois que mon programme personnel est arrêté aussi tôt, puisqu’il était quasiment bouclé dès la fin novembre 2018, ce qui présente pour avantage de pouvoir monter son planning bien à l’avance.

 Ce sera donc une année riche en événements majeurs, qui s’offrira à nos oreilles, avec, pour l’instant, trois grands sommets printaniers annoncés avec Tedeschi Trucks Band, Elton John et surtoutThe Eagles au Sportpaleis de Anvers le 26 mai. Il faut bien avouer que l’excitation de revoir la formation Californienne, cinq années après son dernier passage dans ce même lieu, est immense. D’une part, parce que ses apparitions en Europe se comptent sur les doigts de la main et d’autre part, pour enfin découvrir la réalité de l’apport de Vince Gill et surtout la manière dont Deacon Frey s’est intégré dans la musique écrite par son regretté père.

Pour la partie discographique, peu d’annonces ont été faîtes au moment ou sont écrites ces lignes. Cependant, quelques pistes intéressantes ont commencé à filtrer. En premier lieu, la parution en version CD+DVD des deux concerts donnés par Doobie Brothers au Beacon Theater en novembre dernier. Mais le premier événement majeur de 2019 sera sans nul doute, pour tous les amateurs de blues, la parution, le 25 janvier prochain, du nouvel album de Walter Trout. Sera-t-il du même acabit que le fantastique « We’re all in this together » ? Nous n’avons plus longtemps à attendre avant de connaître la réponse. Le seul extrait sonore disponible à ce jour semble le confirmer.

Quant à ce modeste blog, fort de vos 22970 connections sur 2018 (contre 11634 sur 2017), il continuera, en 2019, à essayer, de la manière la plus objective possible, de vous faire partager l’actualité de nos rockers et ses coups de cœur en accueillant avec un immense plaisir, chers lecteurs, vos commentaires et vos remarques qui sont une source, incroyablement précieuse, d’enrichissement personnel.

Une nouvelle fois meilleurs vœux à tous. Un immense merci pour votre confiance et votre fidélité.  Nous avons encore tant de bonne musique à partager ensemble.

                                                                                                                                   Frédéric.

Doobie Brothers at The Beacon, NYC

Comments

[rock legends]

Entre de nombreuses occupations administratives qui empêchent une disponibilité complète, j'ai écouté l' intégralité de l'album "Endless Skies". Après Stillwater, voici une belle découverte proposée par Jean Pascal, surlaquelle j'ai, dans l'ensemble, plutôt bien accroché (mais pour être honnête, un peu moins que sur Stillwater, peut être ce côté celtique, désolé cher Vincent, mais je ne suis pas fan)). Il n'en reste pas moins que les envolées de guitare sont superbes. Comme le fait remarquer Vincent, c'est dingue, 3 albums en 30 ans, ils ont le temps de récupérer entre et de dépenser leurs royalties. Promis, j'écouterai cette semaine le reste de leurs albums pour émettre un avis plus complet.

[Vincentblues]

Ah ben voilà une bonne découverte en ce début d’année que cet Ashbury !

Ce mélange de hard rock 80’s (matiné de prog/psychédélique) et de southern rock (tendance Outlaws/ Molly Hatchet [surtout »No Guts, No Glory »]) a de quoi ravir les oreilles.

Surtout ces envolées aériennes de guitares jumelées, des riffs ravageurs sur une rythmique un peu lourde et fidèle au genre. Comme l’on entend entre autres sur "Good Guitar", "Faceless Waters", "Eye of the Stygian Witches”.

Mais surtout de très belles harmonies vocales !



Les influences celtiques ne sont pas pour me déplaire, bien au contraire ! Comme sur "Summer Fades Away", "Celtic Cross" et "All my Memories" ("Out of the Blue" et "Amber Glass" dans une moindre mesure).



3 albums en plus de 30 ans ! Mais que font ces gars-là durant le temps qui leur reste ? En plus, peu de concerts, à priori. C’est bien dommage !

Autant dire que je vais aller d’ici peu écouter leurs 2 autres opus !



Le terme Ashbury me rappelle le très beau livre (essentiellement de photos) que je suis en train de lire avec délectation, à savoir le « Summer of Love » de John Selvin (textes) et surtout Jim Marshall (photos) qui relatent cette période autour de San Francisco. D’où l’allusion à Haight-Ashbury.

Ce livre-album se lit comme un roman policier où l’on découvre petit à petit à chaque page une nouveauté vers un dénouement inéluctable.



Même si l’on connaît pratiquement tout de ces lieux et période chargés d’histoire(s). Surtout pour avoir lu précédemment il y a quelques années « California Dreamin », « Grateful Dead » et surtout « San Francisco, l’utopie libertaire des sixties », tous les 3 de Steven Jézo-Vannier chez « Le Mot et le Reste ».



Bonnes écoutes et lectures.



Vincent