2019, une année rock très littéraire!
L’actualité de notre musique est aussi littéraire en cette fin d’hiver, puisque deux ouvrages concernant nos artistes préférés viennent d’être mis en vente. En même temps, qu’il célébrait samedi dernier son soixante quinzième anniversaire, sa biographie « My generation », sortie déjà il y a quelques temps au Royaume Uni et aux Usa, était enfin disponible avec une traduction en Français. N’ayant pas eu encore l’occasion de la lire, je me garderai bien de porter le moindre jugement dessus, mais au vu des réactions de certains de mes amis qui l’ont dévoré en 48 heures, je n’ai guère le moindre doute sur le fait qu’elle emportera mes suffrages. Il faut dire que la vie de Roger Daltrey mérite bien que l’on s’y attarde très longuement. Depuis ses débuts en 1959 avec le groupe « The Detours » jusqu’à ces fabuleux concerts des seventies avec The Who, en passant par Woodstock, nous ne pouvons être qu’admiratifs devant le parcours de l’homme à la célèbre veste à frange qui a fasciné les adolescents que nous étions. Il va de soit que dès l’achèvement de sa lecture, vous trouverez ici-même une review complète sur ce livre. Aujourd’hui et après la publication d’un brillant album solo, Roger Daltrey a repris le chemin des studios avec son compère Pete Townshend pour enregistrer les morceaux du nouvel album de The Who. Souhaitons juste que notre chanteur ait retrouvé toutes ses facultés vocales et ainsi s’éloigner définitivement du bien triste spectacle du Zenith de 2015, où il avait chanté faux toute la soirée.
Autre ouvrage sorti ces jours-ci et consacré à un groupe de légende que nous verrons à Anvers le 26 mai prochain « Eagles, life in the fast lane « de Alexis Hache. Deux sentiments m’animent après sa lecture. En premier, la passion (j’ai dévoré l’ouvrage en deux jours tellement il se lit agréablement et facilement) et en second la déception devant son contenu superficiel. Car, à mon grand regret, l’auteur se contente d’énumérer une succession de faits, largement connus de nous tous, sans jamais analyser et traiter en profondeur les causes des tensions qui ont provoqué la dissolution du groupe à la fin des seventies et sa reformation avec l’album « Hell freezes over ». Si le livre, saura donc séduire un très large public connaissant mal la formation Californienne, il décevra, ou plus exactement, laissera un petit goût d’amertume chez tous les inconditionnels du groupe.
Il est à noter que le prix de vente de chacun de ces ouvrages ne dépasse pas les 20€. Il serait donc dommage de s’en priver. Bonne lecture à vous tous.
Frédéric.