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BALLAD into BLUES, ROCK, JAZZ and COUNTRY
25 mars 2019

John Mayall, Daevid Allen: un bien agréable salon du disque de Bordeaux!

Le traditionnel salon du disque de Bordeaux du printemps se tenait le week-end dernier. Installé depuis maintenant deux années au vélodrome de Bordeaux Lac, il a, certes perdu en convivialité, mais aussi, et c’est sans doute le point le plus important, gagné en quantité d’offres, grâce en particulier à une bonne utilisation de l’immense espace qu’offre ce lieu. Les très nombreux exposants ont la possibilité d’étaler leur stand, ce qui évite la bousculade autour de ceux-ci. D’ailleurs, cette année, quelques nouvelles têtes parmi les vendeurs sont apparues offrant au public la possibilité de réaliser quelques « coups » assez extraordinaires, si celui-ci voulait se donner sérieusement la peine de fouiller au milieu de rayons extrêmement bien garnis.

Mais si vous m’interrogiez sur ce que j’ai retenu de ces deux jours, je vous répondrai que le premier fait marquant est la disparité des tarifs pratiqués sur des objets absolument similaires, ce qui doit inciter l’acheteur à surtout ne pas se précipiter sur le premier stand à sa portée. Le meilleur exemple est le premier album de Traffic vendu en état similaire, avec le même pressage d’origine entre 15€ pour sa version la moins chère (ce qui est tout à fait raisonnable) et 35€ sur un stand situé 20 mètres plus loin. Autre surprise, désagréable celle-ci, les tarifs pratiqués sur les albums de Gong, qu’il est impossible de trouver à moins de 30€ pièce.

 Mais terminer cet article sur une note négative serait fort injuste, car les possibilités de réaliser de bonnes affaires étaient nombreuses. A ce sujet, il convient de signaler deux stands méritant vraiment le détour. Le premier vendait un sidérant stock de vinyles 33 tours à 2€ pièce ou vous pouviez trouver des pépites cachées (comme par exemple, pour ne citer que lui, le sublime album de Phil Manzanera « Diamond head ») au milieu des disques de Johnny Hallyday, Mike Brandt, le tout dans des états surprenants de qualité, compte tenu du dérisoire prix de vente. Le deuxième stand proposait, au milieu d’un bazar incroyable, un nombre colossal de LP du catalogue ECM, en parfait état, pour 10€ pièce quelque soit le disque (même s’il s’agissait d’un double LP). Un pur régal pour tout amateur de jazz et de ce label, toujours synonyme de sérieux et de qualité. Mais gardons le must pour la fin avec cet incroyable album de John Mayall « Primal solos » (voir pochette en illustration de cet article, disque enregistré live sur plusieurs années, accompagné sur la première face d’Eric Clapton (à l’époque, hélas révolue, ou il était un guitariste de blues) et sur la deuxième du fabuleux Mick Taylor. Le tout cédé au prix incroyable de 15€. Avouez qu’à ce tarif- là, il aurait été dommage de s’en priver, comme également pour l’album de Daevid Allen, auquel il est fait allusion, plus bas.

Pour ceux, qui ne peuvent se rendre dans ces manifestations pour des raisons d’éloignement, je ne saurai que les inciter à se rendre sur les plateformes Fnac et Amazon, car en me promenant l’autre jour dans les rayons de la Fnac de Bordeaux, j’ai été frappé du nombre de rééditions proposées dans les rayons, le tout à des prix incroyablement bas puisqu’ils oscillaient entre 10 et 20€. Un bon moyen de compléter sa discothèque à bas prix, bien que ces nouveaux vinyles soient loin, dans leur ensemble, de posséder les attraits et les qualités de leurs ancêtres vendus dans les différents salons du disque.

                                                                                                                            Frédéric.

Ps : Un immense merci à Jean Michel d’Angoulême qui m’a permis d’acquérir la pépite qu’est « Banana moon », 1er album solo de Daevid Allen, avec sa pochette gatefold pour 25€.

A noter, l’excellente qualité dans l’ensemble des disques vendus sur le salon. Bravo mesdames et messieurs les vendeurs.

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Commentaires
C
Il s'agit-là d'une copie de l'album paru en 1977 (avec une illustration de couverture beaucoup plus chatoyante que celle-ci), copie parue également au Japon.<br /> <br /> Une grande déception après première écoute à la suite de l'achat dès la parution de l'album. <br /> <br /> Mayall racle ici à l'évidence, les fonds de tiroir de ses propres enregistrements réalisés avec les moyens du bord à l'époque et de ceux que lui faisaient parvenir (souvent à sa demande) les membres de son fan-club (dont je faisait partie pendant un bout de temps).<br /> <br /> Résultat plus que moyen sinon douteux qui ne reflète que de loin, très loin, le son et l'ambiance des concerts dans les clubs ou salles de spectacle où se produisait le godfather du British Blues.<br /> <br /> Seul point positif à mon avis, l'enregistrement du seven-piece Bluesbreakers avec Mick Taylor et Jon Hiseman (drums) à Brighton en mai 68.<br /> <br /> Quant aux solos de Clapton, les adeptes de Beano risquent d'être déçus...
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  • Coups de coeur et actualité des légendes du rock et de leurs influences. Ancien disquaire professionnel et spécialiste musical des années 70, ma passion pour le rock ne m'a jamais quitté.
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