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BALLAD into BLUES, ROCK, JAZZ and COUNTRY
21 novembre 2019

2020, les premières annonces!

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Si cette période de l’année n’est guère prolifique en matière de sorties discographiques, elle commence à nous permettre d’y voir un peu plus clair sur ce que seront les tournées de nos musiciens préférés, avec leurs certitudes et leurs espoirs

Au moment ou sont rédigées ces quelques lignes, quelques grands noms comme Eric Clapton ou Carlos Santana ont déjà finalisé la totalité de leur tournée du printemps et de l’été. Comme déjà largement évoqué ici-même, ces deux guitaristes ne passeront par la France. Il vous faudra donc, pour les voir, partir en train ou en avion dans un des nombreux pays les accueillant. Au contraire de Paul McCartney, qui donnera 4 concerts à Lille, Paris, Bordeaux et Lyon, entre la fin du mois de mai et la première semaine de juin.

Concernant d’autres artistes souvent évoqués sur ce blog, David Crosby effectuera une tournée sur le seul sol Américain, tout comme Graham Nash et America. Sauf retournement spectaculaire de situation, nous avons fort peu de chances de les accueillir sur le sol Européen l’année prochaine, tout comme Tedeschi Trucks Band, dont le seul show sur le vieux continent s’effectuera le 1er février à Londres, soit 24 jours avant le concert événement de Mike Fleetwood, dont nous avons abondamment parlé, il y a quelques jours.

Mais la très mauvaise surprise de cette fin d’année est venue de Doobie Brothers. Non pas, par le fait que la formation de San Francisco ait décidé de consacrer l’intégralité de sa tournée du cinquantième anniversaire de sa création au seul territoire US (nous en doutions, vu qu’elle ne vient qu’en moyenne une fois par décennie en Europe), mais surtout parce que cette tournée donnera l’occasion à celui qui en fût son fossoyeur, au début des années 80, de revenir dans le groupe en remplacement du grand Bill Payne. Les inconditionnels de la formation auront bien sur reconnu le sinistre Michael McDonald, qui est à Doobie Brothers ce que Doyle Bramhall II est à Eric Clapton.

 Mais quelle est cette malédiction qui consiste à ce que des musiciens de talent s’entourent de bras cassés de ce genre ? Doobie Brothers est, surtout et avant tout, un groupe de guitare ou les claviers viennent apporter un plus quand ils sont tenus, de manière sobre et efficace, par quelqu’un de talentueux, comme l’était jusque- là Bill Payne, ce qui malheureusement ne sera pas le cas en 2020. Rappelons que, au début des années 80, Michael McDonald avait littéralement vampirisé le groupe, réussissant à imposer ses claviers au détriment des guitares en profitant sournoisement des problèmes de santé de Tom Johnston, qui l’empêchaient d’être présent sur les tournées. Il avait même, par la suite, réussi l’exploit de provoquer la séparation du groupe. Mais quelle mouche a piqué Tom Johnston et Pat Simmons pour réintégrer un tel individu dans ce qui devait être la fête de la célébration de l’une des formations les plus sympas de l’histoire du rock ? Il va de soit que nous suivrons attentivement les échos de cette tournée en espérant que cette fois-ci, elle connaisse une issue différente.

D’ici la fin de l’année, d’autres événements seront bien sur annoncés. Rassurez-vous chers lecteurs, vous serez les premiers informés.

                                                                                                                                   Frédéric.

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Commentaires
R
Salut Claude,<br /> <br /> C'est toujours un régal de te lire. Cela m'a donné envie de repasser "This was" sur ma platine.
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C
Jethro Tull, un groupe vraiment à part. <br /> <br /> Introduire la flûte traversière au sein groupe rock/blues, fallait oser à l'époque (il y a plus de 50 ans, eh oui !). Le pari n'était pas gagné d'avance...<br /> <br /> <br /> <br /> J'ai eu le privilège durant l'année 68 d'assister à leurs premiers concerts londoniens dans divers clubs dont le Marquee suite à la parution de leur premier album “This Was”. Un album composé par Ian Anderson et Mick Abrahams (lead guitar) qui sortait vraiment du lot de par son originalité et sa pochette pour le moins suggestive.<br /> <br /> Assez bluesy et jazzy, j'adhérais à la première écoute et j'avais vraiment hâte de voir si ce son si particulier était transposable sur scène.<br /> <br /> Essai transformé dès le premier concert au Marquee Club. Un nouveau palier venait d'être franchi sur la scène rock/blues britannique. L'ère d'un sympathique renouveau venait de sonner... bien avant l'apparition, au même endroit de la déferlante King Crimson.<br /> <br /> Assister aux pitreries d'un musicien remarquable (Ian Anderson) m'avait conquis.<br /> <br /> Voix nasillarde à souhait, debout sur un pied tel un héron, accoutré d'un manteau noir élimé, éructant et grognant dans sa flûte, accompagné par un remarquable Mick Abrahams (sa reprise de Cat's Squirrel valait à elle seule le déplacement) ainsi que par une solide section rythmique (Glenn Cornick à la basse et à l'harmonica, Clive Bunker à la batterie), tous les ingrédients d'un succès sans faille semblaient réunis... “A song For Jeffrey” était l'un des meilleurs moments du show, une vraie claque.<br /> <br /> <br /> <br /> Hélas, trois fois hélas, Ian Anderson décida peu de temps après de changer de style musical et de privilégier les influences jazz et folk (celtique) alors que Mick Abrahams était lui bien décidé à continuer sur la voie du rock/blues. Ce dernier quitta Jethro Tull et fonda Blodwin Pig qui deviendra l'un des piliers du Blues Boom.<br /> <br /> Puis Anderson, avec de nouveaux musiciens, partit à la conquête du rock alternatif/électronique après la parution du deuxième opus à succès du groupe, à savoir “Stand Up”.<br /> <br /> Pour ma part, j'avais déjà lâché le morceau en avouant que ce n'était plus ma tasse de thé !
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R
Salut Jean Pascal,<br /> <br /> Bon choix pour Jethro Tull. Reste à voir ce que cela donne maintenant, en particulier, si Ian Anderson est toujours aussi spectaculaire sur scène. Je les avais vu en 73. Tu me raconteras. <br /> <br /> Perso, j'aime bien Joe Walsh et surtout ces premiers albums solo qui étaient plutôt réussis.
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  • Coups de coeur et actualité des légendes du rock et de leurs influences. Ancien disquaire professionnel et spécialiste musical des années 70, ma passion pour le rock ne m'a jamais quitté.
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