John Mayall: le coup de coeur 2019 !

JOHN MAYALL - LAUREL CANYON HOME

Son nom s’est imposé comme une évidence lorsqu’il s’est agi de désigner celui qui allait avoir le privilège de conclure les chroniques de l’année 2019. Depuis 1963, John Mayall est certainement le musicien dénicheur de talents ayant le plus contribué au développement du blues et surtout continue, à 86 ans, de nous épater. Nous aurons largement l’occasion de revenir ici-même la semaine prochaine sur ses multiples projets pour l’année 2020, qui certainement vont encore vous surprendre.

Mais en attendant, finissons 2019 avec un extrait de l’album « Blues from Laurel Canyon », sorti en novembre 1968 et deuxième enregistrement réalisé avec un guitariste qui allait rapidement suivre ses prédécesseurs Eric Clapton et Peter Green sur les chemins de la gloire, vous l’aurez bien sûr reconnu :  Mick Taylor.

Fly Tomorrow

Avant de mettre un terme à cette ultime chronique de 2019 et de vous souhaiter une très bonne fin d’année, je tenais à vous remercier chaleureusement pour votre fidélité tout au long de cette année.

Rendez-vous en 2020 !

                                                                                                                          Frédéric.

Comments

[Claude1]

Après le succès mérité en 68 de l'opus “Bare wires” (classé au Billboard 200), Mayall s'octroie une trêve et part à découverte de la Californie. Il séjourne alors à LA puis dans le quartier de Laurel Canyon où il rencontrera notamment “The Bear” (Bob Hite) des Canned Heat.

Très inspiré, Mayall signe avec “Blues From Laurel Canyon”, reflet de cette expérience californienne, l'un des tout meilleurs disques de British Blues de la fin des sixties.

Mick Taylor fait valoir ici son style à la fois fluide et mélodique et parfois tranchant.

Un bien bel ouvrage.

Mon morceau préféré est “Walking On Sunset”, sans conteste le titre phare de cet opus.