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BALLAD into BLUES, ROCK, JAZZ and COUNTRY
30 octobre 2015

Introduction

15 mai 2015, Royal Albert Hall de Londres : Je viens d’assister au deuxième de la série des sept concerts que donne Eric Clapton pour son 70éme anniversaire. C’était la 200éme fois que God se produisait dans sa salle surnommée par le public Britannique le Royal Eric Hall.  Le futur nous apprendra s’il tient parole de prendre sa retraite de la scène à l’issue de cette série, ce que personne ne souhaite. Pour ceux qui connaissent le Royal Albert Hall, chacun sait que l’évacuation de la salle est très rapide du fait des multiples portes de sortie. Une fois, dans la rue, sous une pluie fine,  typique du climat  Londonien  en ce mois de mai, je ne peux m’empêcher de me retourner et de regarder une ultime fois, les lumières extérieures de cette salle prestigieuse avec une pointe de nostalgie en me demandant si je n’avais pas eu le privilège d’assister  au dernier grand concert de ma vie.  Non pas, que mon âge m’interdirait d’en voir d’autres, j’ai souvent affirmé que le meilleur concert auquel j’avais assisté est celui que je verrai demain, mais là, après avoir assisté à un tel spectacle, je ne peux m’empêcher  de penser qu’un sommet a été atteint et qu’il est temps de me retourner sur mon passé et de livrer à la réflexion des générations internet, mon vécu à travers 40 années de rock.

J’ai donc sélectionné, parmi les multiples concerts auxquels j’ai eu le privilège d’assister 10 dates.  Bien sur, celles-ci sont exhaustives et j’aurai pu en choisir d’autres, mais ces 10 concerts que je vais vous conter, au travers de ce modeste essai,  m’ont profondément marqué  pour, bien sur, d’évidentes raisons musicales, mais aussi par l’environnement extérieur que ce soit dans la période dorée et libertaire des seventies, mais aussi dans cette époque que nous traversons actuellement et qui est marquée par la vitesse et par le côté éphémère de la vie.

Le lecteur va donc voyager de Bordeaux, ma ville natale, à Londres en passant par Toulouse, Paris, Orange, Anvers et San Francisco. Les propos qui suivront sont donc un témoignage sur une époque et sur une génération pour qui la musique était un véritable mode vie. Une génération, pour laquelle un disque n’était pas seulement un voyage à travers les 30 minutes des 2 faces d’un 33 tours, mais aussi qui savourait l’attrait d’une pochette,  avec tous les précieux renseignements qu’elle contenait, comme le lieu et la date d’enregistrement, les noms des musiciens qui composait le groupe.  Sans vouloir jouer les anciens combattants, quel plaisir de savoir que, par exemple, Al Perkins jouait de la pedal steel sur l’album de Shiloh, premier groupe de l’illustre Don Henley qui connaitra, par la suite,  la gloire avec Eagles. Tout cela, jamais une clé USB ne pourra vous l’offrir et j’avoue avoir du mal à comprendre comment l’on peut se dire amateur de musique sans apprécier tous ces éléments là. Mais tout ceci est un autre débat,  qui nous éloigne de ce voyage que je souhaite vous faire partager. Ma passion pour la musique rock a débuté dès ma plus tendre enfance avec une attirance toute particulière pour les groupes américains et anglais qui florissaient à cette époque. Certains me reprocheront d’avoir omis de citer des acteurs essentiels,  de la scène rock en France, mais pour être franc, et bien que je reconnaisse, bien volontiers, la contribution importante  de groupes tels que Ange, Triangle, Variations à l’évolution musicale, je n’ai jamais ressenti ce frisson, si essentiel à mes yeux, à leur écoute.  J’ai toujours préféré un riff de la guitare de  Jerry Garcia, la batterie dévastatrice de Keith Moon et la magie de la basse de Jack Bruce.  Ces groupes, à travers la personnalité des musiciens qui les composaient, savait dégager  une invitation au rêve et au voyage qui fascinait l’adolescent que j’étais. Cette passion pour ce rock à la fois sauvage et tendre ne m’a jamais quitté au fil des années et même si de temps et temps, je mettais celle-ci  en sommeil, il ne se passait pas un mois  sans qu’elle vienne me rechercher.

Des chroniques de disques, certains connus de tous, d'autres moins, viendront illustrer ces récits et permettront ainsi à certains de découvrir ou de redécouvrir des trèsors entérrés depuis longtemps. Les nouvelles créations de ces artistes ne seront également pas oubliées, car comme le dit, le titre de l'excellent album de Emerson, Lake and Palmer "Welcome back to the show that never ends"

 

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  • Coups de coeur et actualité des légendes du rock et de leurs influences. Ancien disquaire professionnel et spécialiste musical des années 70, ma passion pour le rock ne m'a jamais quitté.
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