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BALLAD into BLUES, ROCK, JAZZ and COUNTRY
30 mai 2017

Eric Clapton Royal Albert Hall 2017: Concert du 24 mai !

Que s’est-il passé dans les coulisses du Royal Albert Hall ce mercredi 24 mai ? Nous ne le saurons sans doute jamais et pourtant ce ne sont pas les interrogations qui manquent. Surtout si l’on compare ce show à celui donné le lendemain. Mais revenons plutôt à ce premier concert, qu’objectivement, nous qualifierons de très moyen. Bien sûr, il y eut d’excellents moments (un concert ou figure Eric Clapton ne peut être réellement mauvais), mais ceux-ci furent hélas beaucoup trop rares.

Il y a des soirs ou l’ensemble des évènements s’enchaine dans le mauvais sens. C’est un peu le résumé de cette soirée qui laissera un goût amer et d’inachevé aux nombreux fans qui avaient effectué le déplacement Londonien. Mais pour une meilleure compréhension, reprenons le déroulement de cette soirée dans son ordre chronologique. Curieusement, alors que le concert était annoncé comme sold out depuis des mois, il restait quelques places vides le long des travées du Royal Albert Hall. Est-ce cela qui rendit le public froid et distant ? Peut -être, toujours est- il que très vite une certaine distance s’établit entre le groupe et l’assistance, procurant ainsi une impression bizarre et dans tous les cas peu propices au triomphe.

A 19h30, les lumières s’éteignirent pour laisser la place au groupe ( ?) de Doyle Bramhall II. Si la possibilité de converser avec « Slowhand » m’était offerte, je ne pourrai m’empêcher de l’interroger sur ce qu’il peut trouver d’intéressant à la musique (et encore ce terme est gentil) de cet apprenti musicien médiocre voire même carrément nul à certains moments. Comment un monument musical aussi prestigieux qu’Eric Clapton peut- il confier le soin d’ouvrir ses shows à un guitariste aussi lourd dans ses riffs et insignifiant dans son chant et à un groupe ou le batteur ne sait même pas tenir correctement ses baguettes ? Les 45 minutes que la formation passa sur la scène furent un véritable cauchemar pour nos oreilles et le moment où il quitta la scène un immense soulagement.

Après 30 minutes d’interruption vint enfin le moment tant attendu de revoir celui pour lequel nous avions effectué ce long déplacement. Vous conter ce show est assez difficile, pour la simple et bonne raison que rien n’a semblé réellement fonctionné. S’était -il produit un événement dans les coulisses avant que le groupe ne monte sur scène ? Peut-être, mais toujours est- il que personne au sein de la formation ne brillait par sa motivation surtout Eric Clapton qui donnait l’impression d’expédier les affaires courantes et de vouloir en terminer au plus vite. La set list était identique à celle du lundi avec hélas en moins « Bell bottom blues », mais l’interprétation des morceaux donnait le sentiment curieux que ceux-ci étaient volontairement écourtés et même les solos de « Slowhand » n’échappaient pas à ce ressenti avec, et c’est plus surprenant, une défaillance vocale impressionnante de notre guitariste préféré sur la partie acoustique du concert. Plus étonnant encore cette gêne de constater qu’un brillant bassiste et chanteur comme Nathan East était réduit à un simple rôle de faire valoir. Sa présence scénique n’étant jamais mise en valeur par un light show pourtant plutôt réussi. Seul Steve Gadd et Chris Stainton échappèrent à la moindre critique en assurant parfaitement tout ce qui leur était confié. Mais au-delà de tout ceci, c’est le sentiment d’ennui entre les musiciens qui sautait aux yeux du spectateur averti. Ceux-ci ont en t’il pris conscience ? Surement puisqu’après à peine 90 minutes de show, ils quittèrent définitivement la scène sans même saluer le public laissant ce dernier totalement dubitatif.

Que s’est- il vraiment passé ce soir-là ?  Nous ne le saurons sans doute jamais. Toujours est ‘il que c’est avec une certaine appréhension que nous abordions le show du lendemain. Heureusement le déroulé des événements de la soirée fût totalement différent qui plus est dans le sens attendu, mais tout ceci vous sera conté demain.

                                                                                                                               Frédéric.

 

DSCN0217

ERIC CLAPTON - Royal Albert Hall 24.05.17 - 'Layla' GREAT HD!

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Commentaires
C
J’étais dans le circle juste face à la scène, j’ai moi aussi eu le sentiment d’un concert baclé.<br /> <br /> Encore une fois très déçu par la set list, pas la moindre surprise. Où sont les « Old Love » « Double Trouble » ou encore « Five Long Years » ?<br /> <br /> Contrairement à Frédéric je supporte Doyle, je ne sais pas pourquoi Clapton l’invite à ses premières parties mais je pense que God a un jugement musical assez sûr pour ne pas se tromper.<br /> <br /> En ce qui me concerne, c’est Paul Carrack que je ne supporte plus, je n’aime ni sa voix ni son instrument, l’argument développé à propos de la présence de Doyle s’applique aussi à Carrack, dont acte. Je suis aussi très dubitatif à propos de la présence de choristes auprès de God.<br /> <br /> On est loin de Katie Kissoon qui était capable de ciseler un « Wonderful Tonight » dans le même ton que Blackie.<br /> <br /> Pour moi le groupe idéal autour de Clapton serait S.Gadd, C.Stainton, W.Weeks ou D.Bronze point, avec si présence d’un sideman A.Lee à la guitare et une première partie de Gary Clark Jr.<br /> <br /> J.C
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L
J'étais au concert du 24 mai et je partage globalement votre point de vue. J'ajouterai que même Steve Gadd (pas le batteur idéal pour Clapton) et Chris Stainton (trop de solos percussifs) ne sont pas exempts de tout reproche. Clapton a besoin d'un second guitariste et non pas de deux claviers car, de toute évidence, il n'est plus au top (ce qui peut se comprendre à 72 ans). Il suffit d'écouter le live à San Diego avec Derek Trucks et Doyle Bramhall 2 pour faire la différence. 2 claviers, 2 choristes c'est trop !
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  • Coups de coeur et actualité des légendes du rock et de leurs influences. Ancien disquaire professionnel et spécialiste musical des années 70, ma passion pour le rock ne m'a jamais quitté.
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