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BALLAD into BLUES, ROCK, JAZZ and COUNTRY
11 septembre 2017

The Rolling Stones/Eric Clapton: 2 concerts/2 approches différentes ! Votre préférence ?

Pour tout vous dire, j’avais prévu de vous parler en ce lundi matin de Carlos Santana, mais quelques fois l’actualité vous rattrape et vous oblige à bouleverser votre programme. Ce week-end, deux des plus grands noms de la génération sixties/seventies, au répertoire immense, ouvraient donc leur tournée d’automne. Européenne pour The Rolling Stones et Américaine pour Eric Clapton et le moins que nous puissions dire est que les deux ont opté pour deux shows aux contenus totalement opposés. C’est d’ailleurs cette différence d’approche qui m’a poussé à changer le programme initial du blog.

Commençons par The Rolling Stones qui ont débuté samedi soir, à Hambourg, leur tournée Européenne intitulée « No Filter », trois années seulement après leur dernier passage sur le vieux continent. Conforté par le succès du remarquable album « Blue and lonesome » rendant hommage au blues, le groupe n’a pas hésité à changer en profondeur le contenu de leur show. Bien sûr et ceci est tout à fait logique, les incontournables, souhaités par le public, sont toujours présents comme « Satisfaction », « Sympathy » etc…, mais la formation n’a pas hésité à inclure plusieurs titres de l’album blues de décembre dernier et surtout à proposer des morceaux qu’elle n’avait pas interprété sur scène depuis des années. C’est ainsi que, au milieu des 22 titres composant le show, furent joués « Dancing with mister D », « Happy », « Tumbling Dice », le divin « Paint it black » et surtout « Under my thumb » inédit sur scène depuis le 22 février 2006. Bien sûr, l’immensité du répertoire du groupe leur permet facilement ce genre d’initiative, mais il convient de leur tirer un grand coup de chapeau d’avoir su, à près ou plus de 75 ans, conserver cette volonté de bousculer les habitudes et de toujours surprendre le spectateur.

De son côté, Eric Clapton ouvrait jeudi soir au Madison Square Garden de New York sa tournée Américaine incluant les concerts de Los Angeles annulés au printemps dernier du fait de ses problèmes de santé avec une optique totalement opposée à celle des Stones puisque depuis 2015, il a délibérément choisi de nous proposer systématiquement le même show avec plus ou moins de bonheur et de réussite selon les soirs (voir les archives du blog rapportant les concerts de Londres des 24 et 25 mai dernier). Pour avoir beaucoup échangé en privé avec certains d’entre vous, ces derniers jours, je crois pouvoir affirmer, sans risque de me tromper, que nous arrivons là à une véritable saturation, ce qui est d’autant plus regrettable que notre « amour » vis-à-vis de notre guitariste est toujours aussi fort et intact. Et ce sentiment de lassitude semble partagé par beaucoup, si l’on prend en compte que cette tournée US est loin d’afficher le sold out promis et que les premières reviews des shows New Yorkais sont tout sauf enthousiastes, contrairement à ce qu’affirme son site au travers d’interviews de fans surement soigneusement sélectionnés. C’est ainsi que le journal New York Daily News a qualifié le concert de jeudi soir de « terne et poussif se déroulant devant un public amorphe ». Comme les Rolling Stones, le répertoire d’Eric Clapton est d’une profondeur inouïe, ce qui ne fait qu’aviver nos regrets d’assister systématiquement à un show, d’à peine 1h30, dont nous connaissons par cœur tous les contours et qui est dépourvu de la moindre improvisation et fantaisie.

Bien sûr, n’étant présent ni à Hambourg, ni à New York, les propos tenus ici même et le point de vue présenté sont discutables et certaines émettront une opinion divergente qui méritera d’être prise en considération, mais, j’estime que le débat méritait d’être mis sur la table et discuté. N’hésitez donc pas à me faire part de votre opinion. La rubrique commentaires de ce blog vous attend avec impatience.

                                                                                                                            Frédéric.

The Rolling Stones - Paint it Black - Live In Hamburg 09/09/2017

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Commentaires
R
Merci cher Jean Claude pour ce passionnant commentaire. Pour compléter tes propos, je rajoute le commentaire de l'un des spectateurs des récents concerts d'Eric Clapton à New York sur lequel tu as attiré mon attention ce matin, il est signé Gregory Gallagher, habitant East Granby dans l'état du Connecticut et a été posté sur Facebook le 9 septembre à 18h03:<br /> <br /> "I have a commentary about last nights show. Eric showed his age. That is ok, he has been doing this for 50 years, I appreciate him. He sounded good, but for us true fans of which many were in the audience, the first 8 or so songs we knew were coming. When he played White Room, that was a great surprise. The "problem" I had was our man never put his guitar in overdrive. The songs where he used to blow us away with a solo went to Chris on keyboards. I thought his mishap on Sunshine was great. That is fun to see. Our guitar god is human. Thank you Eric for the music of our lives. He is tired. I am at peace with your retirement. Enjoy!"
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J
Nous sommes d'accord!<br /> <br /> J’ai toute la discographie officielle (CD et DVD) de Clapton y compris les participations d’Alexis Korner à Zucchero en passant par Ray Charles, Bebe Winans ou encore Cyndi Lauper.<br /> <br /> J’ai assisté à cinq concerts de Clapton à Paris, cinq à Londres un à Anvers et j’étais parmi les 600 privilégiés de la Salle des Etoiles en 2008 à Monaco.<br /> <br /> Je pense être un fan de Clapton, fan uniquement de son jeu de guitare.<br /> <br /> En 2015, j’ai fait l’impasse sur les concerts de Londres pour cause de set list à juste titre soupçonnée répétitive.<br /> <br /> Avec notamment toujours la même conclusion High Time We Went<br /> <br /> De plus, avec la miniaturisation des enregistreurs en qualité HD la très grande majorité des concerts sont disponibles en très bonne qualité en bootlegs à peine souvent quelques heures après la fin d’un concert.<br /> <br /> Le 24 mai dernier j’étais à Londres et ce fut une déception. Lorsqu’on achète les billets on ne connaît pas toujours la liste des titres qui seront joués, mais je pensais qu’après tant de concerts sensiblement identiques il y aurait une ou deux surprises accolées aux sempiternels Crossroads, Cocaine, Layla ou Wonderfull Tonight, j’avais tout faux !!<br /> <br /> En 2008 à Hyde Park les poils de mes bras étaient dressés à l’écoute de Here But I’m Gone et ce titre merveilleusement interprété suffisait à lui seul pour justifier les dépenses afférentes à ce show.<br /> <br /> En 2010 idem pour Woodoo Chile à Londres, Paris et Anvers. Après avoir écouté les concerts américains je tenais absolument à assister à ces concerts.<br /> <br /> Je ne pense pas assister prochainement à un concert de Clapton si je ne ne sais pas auparavant quels titres nouveaux ou rarement exhumés seront au programme.<br /> <br /> God et les apôtres requins qui l’accompagnent doivent prendre conscience que pour remplir les grandes salles il faut attirer le public le plus large possible. Celui qui viendra pour la première fois écouter en live Tears in Heaven et celui qui viendra pour découvrir des solos ciselés sur des inédits.
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  • Coups de coeur et actualité des légendes du rock et de leurs influences. Ancien disquaire professionnel et spécialiste musical des années 70, ma passion pour le rock ne m'a jamais quitté.
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