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BALLAD into BLUES, ROCK, JAZZ and COUNTRY
6 novembre 2017

Daevid Allen: Gong is one and one is you !

Il nous a quitté depuis déjà deux années et sa guitare, ses délires, sa fantaisie nous manquent tant et ne sont pas prêts d’être remplacés dans nos cœurs. Pour toute une génération, évoquer Daevid Allen est synonyme de souvenirs de jeunesse et bien évidemment d’un groupe resté unique dans l’histoire de la musique : Gong. Car, le recul aidant, celui qui souhaite se pencher un court instant sur l’histoire de la musique psychédélique mélangeant les influences jazz et rock sera frappé par le souci permanent d’innovation de ce groupe porté par ce guitariste Australien, émigré en France et intégré à un tel point que beaucoup le considérait comme étant un compatriote ( pour l’anecdote, Daevid Allen est resté longtemps interdit de séjour au Royaume Uni pour avoir remplacé sa propre photo sur son passeport par celle de Buddha).

Mais avant de connaitre la consécration avec Gong, Daevid Allen avait commencé dès 1966 à porter sa marque dans l’histoire de la musique progressive en fondant avec le batteur Robert Wyatt, une formation qui allait drainer avec elle de très nombreux talents : Soft Machine. Mike Ratledge, Kevin Ayers et tant d’autres seraient- ils devenus les vedettes que nous avons connus s’ils n’avaient pas été au contact de notre guitariste ? La réponse est bien évidemment non. Car derrière un côté qui, aujourd’hui peut paraître, farfelu, loufoque et imprévisible, Daevid Allen était un musicien extrêmement pointilleux, rigoureux et exigeant envers tous ceux qui évoluaient avec lui. Ce ne sont pas Steve Hillage et Pierre Moerlen, qui, si vous les interrogez, vous diront le contraire. Bien sûr, le grand public gardera en mémoire ses concerts « spatiaux » comme celui inoubliable, pour tous ceux qui ont eu le privilège d’y assister, donné à Bordeaux, dans la salle des fêtes du Grand Parc en 1975, avec Gong, quelques mois avant qu’il ne quitte la formation qu’il avait fondé. Mais Daevid Allen était avant tout un musicien toujours à la recherche de l’innovation qu’il porta jusqu’à ses derniers jours (l’ultime album de Gong avec sa participation « I see you » en est la parfaite illustration).

Gong et son guitariste fondateur Daevid Allen occupent toujours une place à part et privilégiée pour toute une génération. La bonne nouvelle est que sa musique, autrefois appréciée par un public restreint est aujourd’hui reconnue de manière unanime pour son apport incomparable à l’évolution du rock.

                                                                                                                                    Frédéric.

Gong - I Never Glid Before - Live 1973

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Commentaires
J
Je viens de tomber par hasard sur le blog, donc je découvre......et constate qu'on devrait s'entendre.....beaucoup de goûts en commun, West-Coast, country-rock bref les seventies. je ne manquerais pas de revenir dans le coin pour vous donner mes impressions Bien amicalement. <br /> <br /> PS: sur la platine en ce moment, "Sweet old world" Lucinda Williams, que du bonheur!
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BALLAD into BLUES, ROCK, JAZZ and COUNTRY
  • Coups de coeur et actualité des légendes du rock et de leurs influences. Ancien disquaire professionnel et spécialiste musical des années 70, ma passion pour le rock ne m'a jamais quitté.
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