Les brèves de la semaine !

Un emploi du temps extrêmement chargé ces derniers jours a perturbé la rédaction des chroniques de ce blog. Vous trouverez donc ci-dessous quelques brèves informations qui, faute de temps, n’ont pu être développées comme il se doit.

C’est sans nul doute la plus importante. John Mayall serait sur la voie de la convalescence après sa pneumonie. Malheureusement, ses médecins l’ont contraint à annuler tous ses concerts, tout au moins jusqu’à fin septembre. Cependant, la question reste posée, comment notre » pape « du blues sortira t’-il de cette épreuve et le reverrons nous un jour sur une scène ?

Si son nom ne vous évoque peut- être rien, vous l’avez surement vu au cinéma dans l’inoubliable « Blues Brothers ». Le guitariste Matt Murphy nous a quitté pour un monde meilleur, le 15 juin. Outre ce célèbre film, il avait exercé ses talents avec les plus grands comme Bobby Bland, Muddy Waters, James Cotton, Chuck Berry, Otis Rush et tant d’autres.

Le 28 mai 2017, au Royal Albert Hall de Londres, Paul Rodgers donnait un mémorable concert axé sur le répertoire du groupe Free. Très bonne nouvelle, ce show fait l’objet d’un disque dont la sortie est programmée pour le 6 juillet prochain. A noter, pour les amateurs de vinyles, le prix cassé de Amazon US 17,95 $ alors que la plateforme Française vous le propose pour la modique somme de 42€.

L’activité de Paul McCartney sera bien chargée ces prochaines semaines, puisque, outre la sortie de son nouvel album solo, il vient de confirmer officiellement, l’information mise en ligne ici même la semaine dernière, à savoir la parution prochaine d’une édition dite Deluxe du « White album » identique à celle de « Sgt Pepper’s » parue en 2017. Les détails des réjouissances seront sans doute publiés à la rentrée pour une sortie programmée pour les fêtes de fin d’année.

Promis, il sera chroniqué en détail très bientôt. Le dernier Buddy Guy se trouve sur ma platine en version vinyle avec sa magnifique pochette. C’est un remarquable disque de blues, à faire figurer en très bonne place dans votre discothèque, qui séduira un très large public. Il lui manque juste, mais ceci n’engage que moi, cet aspect piquant et un côté explosif continu dans son écoute, pour qu’il soit considéré comme un monument incontournable. Qualités, que possédait, selon moi, le disque de Walter Trout de l’an dernier et que je n’ai pas entièrement retrouvé ici. Il est vrai que pour l’album de Trout, les invités apportaient ce plus qu’il n’y a pas chez Buddy Guy. Mais ceci n’est que détail et ressenti purement personnel, soyez donc rassurés, vous pouvez l’acquérir sans aucune arrière- pensée, il comblera tous les amateurs du genre et puis quelle formidable leçon de vie nous donne ce géant du blues de 81 ans. Quel regret que ses prestations scéniques ne soient pas de la dimension de cet album !

Mais sur tout ceci, nous aurons largement l’occasion de revenir dessus dans les prochaines semaines.

                                                                                                                   Frédéric.

Paul Rodgers - Free Spirit - Celebrating The Music Of Free

Comments

[Claude1]

J'adhère totalement à l'analyse de Frédéric au sujet du nouvel opus de George “Buddy” Guy. A 81 piges difficile de faire mieux !



Quant à Paul Rodgers, je suis dubitatif quant à son initiative Free Spirit.

Il pourra faire tout ce qu'il veut (ou qu'il peut) avec ses musiciens actuels, jamais il ne réussira à obtenir le son si particulier de Free.

Free c'était trois jeunes virtuoses derrière Rodgers. Andy Fraser qui avait appris de son mentor Jack Bruce comment assurer un soutien rythmique de grande qualité tout en sachant mettre en avant une incomparable dextérité, Simon Kirk qui savait se surpasser (pour ne pas dire se défoncer) derrière sa batterie pourtant parfaitement standard et Paul Kossoff qui vivait chacune de ses notes issues de sa Les Paul comme si sa vie en dépendait.

Free c'était un groupe indissociable avec une puissance de feu inégalée.

C'était aussi plus d'1h 30 de fusion totale avec le public à chaque concert dans les clubs londoniens ou de la banlieue.

D'ailleurs, le morceau diffusé sur la vidéo ci-dessus n'a, à mon avis, rien à voir avec le répertoire de Free, tel que je l'ai connu.