Dickey Betts: Le destin nous laisse un répit !

Le destin a régulièrement frappé à la porte de notre musique avec régulièrement des conclusions tragiques. Rassurez-vous, nous n’allons pas aujourd’hui relater l’historique de ses terribles méfaits, tant il serait fastidieux et aussi un peu morbide de les énumérer tous, car pour notre malheur la liste nous apparait bien longue. Aux yeux du grand public, cette triste série débuta le 3 février 1959 avec la disparition de Buddy Holly dans un accident d’avion tout comme fût celle d’une grande partie des membres de Lynyrd Skynyrd dans des circonstances similaires vingt années après. Celle-ci se poursuivit dans les seventies avec la mort tragique des 3 J (Janis, Jimi, Jim), se prolongea en 1971 avec l’accident de moto de Duane Allman qui nous enleva subitement un des plus grands guitaristes de l’histoire du rock ou l’assassinat, dans les circonstances connues de vous tous, de John Lennon. Il y eu aussi des accidents domestiques stupides comme par exemple celui qui ôta la vie à Terry Kath, brillant guitariste du groupe Chicago, décédé, en jouant à la roulette russe avec un pistolet qu’il croyait vide.

C’est donc une immense part d’inquiétude qui nous a envahit la semaine dernière avec l’annonce de l’accident dans des circonstances incroyables de l’un des fondateurs du groupe Allman Brothers Band : Dickey Betts. Jouant avec son chien dans son jardin, il chuta et sa tête en heurtant le sol le plongea dans un profond coma, lui laissant des lésions irréversibles d’après le premier rapport médical, conduisant sa famille à émettre un communiqué demandant à ses fans de s’associer à ses prières et qualifiant son état de critique et de désespéré.

Mais, pour une fois, il semblerait que l’immense roue qu’est la vie ait enfin décidé de tourner du bon côté, puisque, d’après les premiers échos, le traitement médical proposé à Dickey Betts semblerait produire ses effets et les séquelles de cet accident stupide seraient donc en bonne voie de guérison. Bien évidemment, il convient de rester prudent, la situation de son état étant encore bien fragile, mais le fait que notre guitariste ait repris conscience et reparle à nouveau projets musicaux laisse, tout de même, augurer une issue relativement heureuse. Ce serait tellement dommage que de tels accidents nous privent du plaisir de pouvoir entendre et voir un des guitaristes les plus appréciés du rock.

Souhaitons à Dickey Betts le meilleur rétablissement possible, tout comme d’ailleurs à un autre musicien de légende que nous aimons tant John Mayall.

                                                                                                                                     Frédéric.

Statesboro Blues Dickey Betts Band Beacon Theater NYC 7/18/2018

Comments

[Claude1]

Une chronique qui me rappelle le décès de Keith Relf en 1976.

Le chanteur harmoniciste des Yardbirds s'était fait installer “at home” un studio d'enregistrement. Il n'en profita guère. Il est mort en s'électrocutant avec sa guitare branchée sur un ampli qui n'avait pas été mis à la terre.