Woodstock 2019: la fausse bonne idée verra t'elle le jour ?
Cette fois ci, tout semble définitivement terminé et très franchement, la probable annonce de l’annulation du festival de Woodstock, programmé mi-août, à l’occasion de la célébration de son cinquantième anniversaire, ne nous laisse aucun regret, tellement, d’une part, la programmation était discutable, mais surtout, le principe de vouloir faire revivre, cinquante années après, un événement planétaire était le type même de la fausse bonne idée.
Pour la troisième fois, la ville de Vernon, dans l’état de New York, vient de refuser à Michael Lang la possibilité d’utiliser le lieu envisagé pour des raisons de logistique, ce qui, alors que nous sommes à trois semaines des dates prévues pour le festival, donne sûrement le coup de grâce à un projet mal ficelé et à un contenu musical totalement illisible de par le mélange envisagé des genres musicaux. Comment en effet, oser programmer David Crosby, Santana et quelques autres à des saletés de musiques (?) comme le rap ou l’électro ? Nous touchions vraiment le grand n’importe quoi.
Cependant, jamais à cours d’idées, d’autres organisateurs essaient de récupérer le filon en gommant les erreurs commises par Michael Lang et ses amis. C’est ainsi que sont programmés en Caroline du Nord et en Floride, à la mi-août, deux mini- festivals d’une journée chacun, appelés « Keeping the spirit of Woodstock alive » ou figureront des formations ayant, soit participées au festival de 1969, comme les rescapés de Ten Years After ou bien Mélanie et d’autres, dont la musique est en rapport avec l’esprit original comme Jefferson Starship.
Cinquante années après, Woodstock n’a pas fini d’alimenter les chroniques.
Frédéric.