Les racines du blues: 6) John Mayall !

Voici un film qui va surement séduire tous les lecteurs de ce blog et particulièrement notre ami Claude, qui a eu le privilège de le voir à ses débuts, sur les scènes des salles du Londres des sixties et dont il sait si bien nous rapporter les émotions au travers de ses écrits.

 Comme toutes les semaines, en cette période de faible actualité, ce blog rend hommage à tous ceux ayant contribué à la renommée du blues. Il était donc inimaginable de ne pas mettre à l’affiche, John Mayall, qui, après plus de cinquante années de carrière, continue de nous étonner chaque jour.

Bien que ce film de 58 minutes, intitulé fort à propos, « The Godfather of British Blues » date de 2003 et soit uniquement en langue anglaise non sous-titrée, je suis persuadé que la majorité d’entre vous prendra beaucoup de plaisir à visionner cet hommage comprenant, outre de nombreuses images d’archives, les témoignages de ceux qui l’ont accompagné à un moment de leur carrière, comme par exemple Eric Clapton, Mick Taylor, John McVie et pour ceux qui ne maîtrisent pas la langue de Shakespeare, nul ne doute que les images de cette plongée nostalgique dans le Londres des sixties et la musique de ce géant saura leur procurer une belle part de rêve.

Bon film à toutes et à tous. Il est possible que certains d’entre vous l’aient déjà vu, puisque sa parution sur la toile date du 29 juillet 2019, mais, si cela est le cas, je suis certain que vous regarderez à nouveau ce passionnant portrait avec un immense plaisir. Profitez bien du « Godfather of British Blues », que nous souhaitons garder le plus longtemps possible parmi nous, tellement sa personnalité et sa musique sont synonymes de bonheur.

                                                                                                                 Frédéric.

Comments

[Claude1]

Passionnant !

Sympa de revoir après tant d'années, Chris Welch (Melody Maker) et Mike Vernon (ex-Decca et fondateur de Blue Horizon, label du gratin du British blues).



N'oublions pas de remercier au passage le regretté Alexis Korner, à peine évoqué ici, qui, après avoir remarqué Mayall à Manchester, l'invita à tenter sa chance à Londres et le mit en relation avec divers musiciens et directeurs de clubs comme le Flamingo. Le futur “Parrain du British Blues” put y jouer sa musique, le blues, devenue populaire grâce à Korner et Cyril Davies.



L'une de mes plus grandes satisfactions, d'ordre musical s'entend, restera d'avoir vu sur scène en 1967, Mayall et ses Bluesbreakers composés alors de Peter Green, Aynsley Dunbar et John McVie. Ecoutez le LP “A Hard Road” et vous comprendrez... C'était la toute première fois avant bien d'autres rencontres notamment avec un certain Mick Taylor qui, lui aussi, valait le déplacement.



“He's the boss” disait McVie. Il le restera à jamais !