Fillmore "The last days": le film !

Beaucoup d’entre nous possèdent le coffret avec ses trois vinyles, son livret, son poster et ses tickets de concerts reproduits. Personnellement, je l’ai même également en CD, histoire de ne pas abimer cette pièce de collection en la passant trop souvent sur ma platine Rega. C’est dire la valeur de ce trésor.

Quand Bill Graham racheta le Fillmore, il ne se doutait certainement pas que cet endroit deviendrait un lieu de culte et de pèlerinage pour tout amateur de musique se rendant à San Francisco. Cette salle, fermée définitivement en juillet 1971 dans son emplacement initial, vit se produire sur sa scène tous les musiciens et groupes les plus prestigieux de la période sixties/seventies. Si la bande son du coffret relatant les derniers jours de ce lieu mythique est très connue du grand public, de manière fort curieuse, le film relatant sa fin connut une diffusion beaucoup plus confidentielle. C’est pour cela qu’il vous est proposé aujourd’hui sur ce blog. Il va vous permettre de retrouver beaucoup de vos musiciens préférés, mais surtout, il dresse un portrait plutôt réaliste de la personnalité de son directeur Bill Graham, sans qui tout cela n’aurait pas été possible.

 Personnage controversé car souvent tyrannique, mais incontournable de la scène rock US, son « flair » a permis à de nombreux groupes d’éclore. Adepte d’une organisation particulièrement rigoureuse (je peux en témoigner ayant assisté en octobre 1976 à un de ses « Days on the green »), il a réussi, grâce à celle-ci, à « canaliser » les folies et délires de formations comme le Grateful Dead, l’Airplane et tant d’autres, qui, sans lui, n’auraient peut -être pas eu la carrière que nous connaissons.

Je vous laisse donc pendant 1h45 avec Bill Graham, mais aussi le Grateful Dead, Quicksilver Messenger Service, It’s a Beautiful Day, Santana et plein d’autres groupes ayant bâti la légende de San Francisco.

                                                                                                                       Frédéric.