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BALLAD into BLUES, ROCK, JAZZ and COUNTRY
18 juin 2020

Disquaire Days 2020: sauvons nos disquaires indépendants !

disquaire

A quelques heures de la première journée de l’édition 2020 du disquaire day, se déroulant cette année dans des conditions particulières, due aux circonstances bien connues de vous tous, il me parait important de revenir, au travers de la retranscription de cet article trouvé sur la toile la semaine dernière, sur la difficile situation dans laquelle se trouvent nos magasins préférés. Ayant débuté ma carrière professionnelle comme vendeur chez l’un d’eux (Guy Arias disques) sur Bordeaux, les difficultés de ces passionnés, qui ont beaucoup investi d’eux-mêmes dans leur magasin, me touchent particulièrement. Ce n’est sans doute pas pour rien que même les plus grandes vedettes ont décidé de leur apporter leur soutien. D’ailleurs, qui est mieux placé qu’Elton John pour parler de ces lieux magiques ou découvertes et convivialité se mélangent dans la plus parfaite harmonie. Voici ce déclare au sujet de ceux-ci, l’auteur de « Goodbye Yellow Brick Road » :

 « Vous pouvez y passer des semaines et toujours trouver des choses que vous n'aviez pas encore vu (...) Les disquaires sont si importants pour notre communauté, ce sont des merveilleux endroits à visiter. Les vendeurs sont si impliqués, si experts dans ce qu'ils font. Si je n'avais pas été Elton John, j'aurais rêvé d'avoir mon propre magasin de disques et en vendre aux gens (...)

Voici donc l’intégralité de l’article paru dans ChartsinFrance.net, la semaine dernière.

Bonne lecture.

                                                                                              Frédéric.

 La crise sanitaire mondiale de coronavirus et le confinement généralisé ont porté un coup dur à l'industrie musicale. Pendant plus deux mois, le secteur s'est retrouvé à l'arrêt et les répercussions financières se font sentir, entre l'annulation ou le report des concerts et festivals et surtout la fermeture de la majorité des disquaires. Avec deux mois en portes closes, la plupart de ces temples de la musique se retrouvent aujourd'hui dans une situation financière plus que compliquée. Par exemple, le mythique Amoeba Music, situé sur Sunset Boulevard à Los Angeles, a fermé ses portes et déménagera finalement sur Hollywood Boulevard. Pour faire face à cette situation, et alors que le fameux Disquaire Day se déroulera finalement sur quatre jours au lieu d'un, les artistes ont tenu à soutenir ces magasins via le hashtag #LoveRecordStores.

Une situation également difficile pour les disquaires indépendants français. Si la plupart ont rouvert ces dernières semaines, ils poussent aujourd'hui un coup de gueule contre l'Etat et Franck Riester. Le Syndicat GREDIN (Groupement des Disquaires Indépendants Nationaux) adresse une lettre ouverte destinée au ministre de la Culture : « Le 12 mai en visite chez nos confrères disquaires du Souffle Continu [situé dans le 11ème arrondissement de Paris, ndlr] vous affirmiez "L'État va continuer d'accompagner les disquaires dans la reprise de leur activité. Nous avons besoin d'eux" »

Le syndicat pointe du doigt une trop faible aide financière de la part de l'Etat afin que les différents disquaires puissent se maintenir à flot dans les mois à venir : « Aujourd’hui nous découvrons la répartition des 1 million d’euros du fonds de secours destinés aux acteurs de la musique enregistrée et de l'édition musicale répartis comme suit : un montant maximum de 1.500 euros pour les disquaires, 10.000 euros pour les producteurs phonographiques (labels) et 35.000 euros pour les distributeurs… 1.500 euros pour nos disquaires qui sont les seuls de ces trois secteurs à avoir subi une fermeture de deux mois ? Manifestement il y avait peu de monde pour défendre nos magasins lors des arbitrages du CNM sur ce fonds d'aide. Notre syndicat, groupement des disquaires indépendants français, qui est le seul représentant des disquaires, n'y était en tout cas pas invité »

Le Groupement des Disquaires Indépendants Nationaux demande ainsi « l'explication de cette répartition et de ces arbitrages » décrits comme « déséquilibrés et injustes » face à la situation de ces derniers mois. « Nous ne sommes plus que 300 disquaires en France. Notre confrère de Lyon, Chez Emile records vient d'annoncer sa fermeture. 1.500 euros ne suffiront pas à éviter une longue liste de nouvelles fermetures. Vos paroles du 12 mai ont suscité chez les disquaires une certaine espérance. Nous souhaitons un accompagnement plus juste de ce fonds de secours et dans ce but nous vous envoyons par mail la liste de nos propositions récemment transmises au CNM [Centre National de la Musique] » conclut la lettre. La balle est donc dans le camp du Ministère de la Culture.

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