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BALLAD into BLUES, ROCK, JAZZ and COUNTRY
19 août 2020

Jerry Garcia: déjà 25 longues années !

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Ce mois d’août 2020 est décidemment celui des anniversaires. Après Orange 1975, c’est une date nettement moins joyeuse que nous célébrons puisqu’ il s’agit du 25ème anniversaire de la disparition d’une icône de la guitare : Jerry Garcia.

C’est peu d’affirmer que c’est tout le monde du rock, et pas seulement les inconditionnels du Grateful Dead, qui a versé une larme en ce 9 août 1995. Bien sûr, connaissant les antécédents de Jerry Garcia, nous y étions préparés, mais tout de même à son annonce, ce fut un véritable séisme qui est encore, 25 années après, toujours aussi dévastateur. Car si Jerry Garcia était avant tout le guitariste du Grateful Dead pour le grand public, son œuvre alla bien au-delà du groupe mythique de San Francisco.

Songez un peu, en trente années de carrière et parallèlement à son intense activité avec le Grateful Dead, il trouva le temps de fonder ou de collaborer avec les New Riders of the Purple Sage, le groupe de bluegrass Old and in the way, le Garcia Saunders Band, un groupe acoustique avec David Grisman, sans compter une œuvre pléthorique avec sa propre formation, le Jerry Garcia Band dont ses héritiers nous livrent pour notre plus grand bonheur un cd mensuel sur les 15 000 heures de musique disponibles à l’écoute couvrant sa carrière. Jamais à ma connaissance, un musicien ne réalisa une telle performance.

 Jerry Garcia respirait et vivait musique 24 heures sur 24 et 365 jours par an. Sur scène, sa présence et son charisme hypnotisaient littéralement les spectateurs. Son image, lors de mon unique rencontre avec le Grateful Dead, en octobre 1976 à San Francisco, est toujours aussi intacte dans ma mémoire 44 années après, c’est dire sa puissance.

L’œuvre, laissée par le guitariste du Grateful Dead est immense et éternelle. Et dire, qu’il n’avait que 53 ans lorsqu’il a rejoint le paradis des guitaristes pendant une de ses nombreuses cures de désintoxication. Avec le recul, c’est presque un miracle que celui qui était surnommé « Captain Trip » ait pu parvenir jusqu’à cet âge, compte tenu de tous ses abus de drogues.  Il était et sera pour l’éternité un des symboles d’une ville unique et envoutante et l’icône de toute une génération.

Salut l’artiste et merci pour tout.

                                                                                                                                 Frédéric.

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  • Coups de coeur et actualité des légendes du rock et de leurs influences. Ancien disquaire professionnel et spécialiste musical des années 70, ma passion pour le rock ne m'a jamais quitté.
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