John Mayall "European Union with Eric Clapton and Mick Taylor": une belle surprise !

Voici une vraie bonne surprise qui va surement combler les nombreux amateurs de blues de ce blog. Le 18 septembre prochain dans sa version CD et le 23 octobre en vinyle coloré, sortira de manière officielle un album de John Mayall et des Bluesbreakers, présentant la particularité de nous offrir des enregistrements restés au fond des tiroirs avec Eric Clapton et Mick Taylor (excusez du peu).

Certes, certains d’entre vous les ont peut- être déjà écouté s’ils étaient en relation avec des sites de bootlegs, mais ce n’est surement pas le cas de la grande majorité d’entre vous (à laquelle j’appartiens d’ailleurs) et puis l’édition 2020 présente l’immense avantage d’avoir été complétement remasterisée. Après donc, les deux cd parus ces dernières années, période Peter Green, voici une occasion unique de plonger au cœur d’une période extraordinaire, si bien contée par notre ami Claude dans ces nombreux et passionnants témoignages.

De manière assez incroyable, l’album est disponible dans son intégralité sur le site « Youtube ». Il vous suffit de taper « John Mayall European union remastered ». Pour l’avoir écouté intégralement, inutile de vous dire que cet album fera partie intégrante de ma discothèque dès sa sortie officielle, surtout grâce aux passages avec Mick Taylor. Comme quoi, parfois, youtube n’est pas qu’un tue -l’achat de supports cd ou vinyle. Quel régal de retrouver ces deux géniaux guitaristes en compagnie de celui à qui le blues doit une reconnaissance éternelle pour l’immensité de son œuvre.

« John Mayall and the bluesbreakers European Union » est déjà disponible dans sa version CD en précommande sur les sites UK et DE de Amazon au tarif plus que raisonnable de 19,98€, port compris et également et, uniquement sur le site de Townsend music » en vinyle coloré bleu à un prix plus élevé, puisque dépassant les 30€ comprenant 9,50€ de frais de port.

La sortie officielle de ces enregistrements constitue une vraie bonne surprise et offre à tout amateur de blues un peu de bonheur, ce qui, en ces temps si pénibles, ne se refuse pas.

                                                                                                                                                Frédéric.

Side One
SATURDAY CLUB
March 19th 1966 | BBC Radio
1. On Top Of The World (John Mayall) 2.31
2. Key To Love (John Mayall) 2.00
3. Hideaway (Sonny Thompson / Freddie King) 3.20
4. Little Girl (John Mayall) 2.45
5. Tears In My Eyes (John Mayall) 4.28
6. Parchman Farm (Mose Allison / Bukka White) 2.21

John Mayall - vocals, keyboards, harmonica, guitar
Eric Clapton - guitar | John McVie – bass | Hughie Flint - drums

DIE GLOCKE KONZERTHAUS
Bremen, Germany May 22nd 1969 | Radio Bremen
7. Love Me Baby If You Can (John Mayall) 5.53
8. Checkin' Up On My Baby (Sonny Boy Williamson) 5.09

Side Two
1. Parchman Farm (Mose Allison / Bukka White) 13.50
2. Time Has Come (John Mayall) 6.12
3. 2401 (John Mayall) 5.32

John Mayall - keyboards, harp | Mick Taylor - guitar
Steve Thompson - bass | Collin Allen - drums

BEAT CLUB
January 31st 1970 | WDR-TV
4. I'm Gonna Fight For You J.B. 4.08             

Comments

[Claude1]

Petite précision suite à une légère confusion de ma part...

Au 2401 vivait Frank Zappa. Mayall y habita quelques jours à son arrivée à LA et y rencontra Bob Hite. D'où l'autre titre “The Bear” où il relate les moments passés avec les Canned Heat.

[rock legends]

Merci pour la précision sur 2401, mon cher Claude. J'ignorais totalement cette anecdote.

Pour en revenir à Mick Taylor, il était venu sur scène avec les Stones en 2014 au Stade de France pour interpréter en rappel "Satisfaction". En 3 notes sorties de sa guitare, il avait illuminé le morceau. Quel dommage qu'il soit si inactif depuis bien trop longtemps.

[Claude1]

Les enregistrements de cette édition remasterisée semblent de bien meilleure qualité que ceux de “Primal Solos”, album paru en 1977 avec Clapton.

Désolé pour ce dernier mais, ici, la prestation de Mick Taylor est, sans conteste, un cran au dessus. La fulgurance de “Beano” n'aurait-elle été qu'une parenthèse hors du commun durant sa période avec les Bluesbreakers ? Toujours est-il que Mick Taylor lui, est égal à lui-même, fluide, percutant, en un mot remarquable... tel que je l'ai vécu.

Déjà l'égal des meilleurs lors de ses premiers concerts avec les Bluesbreakers alors qu'il n'avait que 17 ans, c'est tout dire !

Dommage cependant que son superbe solo dans “2401”, par exemple, soit en partie gâché par l'omniprésence de l'orgue Hammond de Mayall.



Nota : “2401” était le numéro de la maison où habitait, dans le quartier de Laurel Canyon, Bob Hite des Canned Heat, surnommé “The Bear”.