Ces légendes toujours parmi nous !
A défaut de pouvoir envisager avec sérénité de pouvoir revenir un jour dans une salle voir un artiste ou un groupe dans des conditions décentes et normales (sans la muselière et en placement libre), essayons de terminer cette semaine sur une note à la fois nostalgique, mais surtout pleine d’espoir. Quoi de plus beau en effet, de pouvoir encore se dire que ces pionniers du rock sont encore parmi nous, même si bien sûr leur activité musicale est, en toute logique, des plus réduite.
Ces dernières années furent marquées par la disparition de trois légendes : Little Richard (mai 2020), Chuck Berry (mars 2017) et Fats Domino (octobre 2017), mais certains de ceux qui firent vibrer les adolescents des fifties bénéficient toujours d’une cote d’amour auprès de leur public d’origine, mais, mieux encore, arrivent à gagner la reconnaissance des nouvelles générations. Alors en ce vendredi automnal, autorisons-nous un peu de douceur avec ceux qui nous accompagnent toujours et dont la voix est synonyme de si bons souvenirs :
Dion (né le 18 juillet 1939). L’interprète de « Runaround Sue », de « The Wanderer » et de « A Teenager in love » vient de faire un retour retentissant sur la scène avec un album de reprise de blues avec la participation de Jeff Beck, Sonny Landreth, Billy Gibbons pour ne citer qu’eux.
Don Everly (né le 1 février 1937). Combien d’albums a vendu en compagnie de son frère, décédé depuis, l’inoubliable interprète de « Wake up little Susie » ? Des millions sans doute, et ce n’est surement pas terminé puisque les premiers albums du duo viennent d’être réédités.
Rudolph and Ronald Isley (1er avril 1939 et 21 mai 1941). « Twist and shout » repris par qui vous savez, fut en premier interprété par le trio Isley (O’Kelly décéda en 1986).
Lloyd Price (9 mars 1933). Celui qui interpréta « Stagger Lee » est avec Fats Domino le représentant de se son si particulier de l’état de Louisiane.
Reste le plus grand de tous et en tout cas, de très loin mon préféré, le seul et l’unique, celui que l’on surnomme le « Killer » Jerry Lee Lewis (né le 29 septembre 1935). Jusqu’à ses récents problèmes de santé en 2019, le génial pianiste donnait encore quelques concerts enflammant toujours les foules.
Il ne nous reste plus qu’à souhaiter qu’à les garder le plus longtemps possible, en bonne santé, parmi nous. Ils nous ont apporté tellement de bonheur et sont une telle leçon pour ceux qui veulent aujourd’hui détruire toute trace de vie culturelle dans notre quotidien, au nom d’une dictature médicale n'ayant même pas le courage de dire son nom.
Frédéric.