Joyeux Noël à vous tous, chers lecteurs!

Comme j’aurai aimé que cet éditorial de Noël soit placé sous le signe de la joie et de la chaleur humaine retrouvée après une année 2020 si détestable. Hélas, il n’en est rien et même si vous décidez de vous couper des informations quotidiennes de la télévision et des radios, il restera toujours quelqu’un pour vous apporter la mauvaise nouvelle du jour. Alors, oui ce Noël 2020 sera bien évidemment différent des autres et nous n’avons plus qu’à espérer qu’il sera unique dans notre vie.

Que s’est il passé dans le domaine musical depuis le lundi 14 décembre, date de parution du dernier éditorial de ce blog ? Malheureusement, pas grand-chose, pour ne pas dire rien du tout. Le concert Parisien de Walter Trout de janvier prochain a été reporté et peut être même annulé définitivement et les organisateurs de festivals de l’été, malgré toute leur envie et leur bonne volonté, essaient d’entretenir notre flamme en nous promettant, sans trop y croire d’ailleurs, des jours meilleurs que la lucidité nous conduit à ne pas envisager avant l’automne 2021, ce qui est fort lointain.

Si encore il nous restait des sorties discographiques prometteuses, cela nous aiderait à patienter. Hélas, sur ce plan là aussi, il n’en est rien, la fermeture des studios de ces derniers mois ayant bloqué tout projet de nos artistes préférés. La seule information disponible concernant les nouveautés est le prix de vente du coffret de 35CDS de John Mayall, dont ce blog s’est fait largement écho. Vous pouvez le passer en précommande sur le réseau Fnac au prix de 349€ (voici un beau cadeau de Noël). Il nous reste aussi quelques rééditions intéressantes comme celle annoncée pour février du troisième album de The Band « Stage Fright » agrémenté de l’intégralité de leur concert donné en 1971 au Royal albert Hall de Londres. Annoncé aussi, des inédits de Bob Dylan datant de 1970, avec entre autres la participation de George Harrison. Ceci est fort mince, j’en conviens tout à fait. Le seul avantage de cette situation est par les économies réalisées, ce qui nous permettra de pouvoir nous faire plaisir sans trop y regarder lorsque la machine sera relancée.

Mais, je ne voudrai pas terminer cet éditorial de Noël sur une note triste et pour nous redonner le moral, rien de meilleur que l’imagination des héritiers du Grateful Dead. A l’occasion de la sortie de l’édition du cinquantième anniversaire de « American Beauty », ils ont créé un clip enchanteur sur un des morceau phare de l’album bien connu de vous tous « Ripple ». Ce petit film est un merveilleux voyage dans l’univers du Grateful Dead et donne un petit de magie à ce Noël 2020 qui en a bien besoin.

Le 25 décembre étant synonyme de cadeaux, en voici un qui fera surement plaisir aux amateurs de Blues de ce blog. En septembre 2013, Stephen Stills, associé à Kenny Wayne Sheperd et Barry Goldberg, sortait le premier album de la formation éphémère The Rides. Au milieu de blues/rock plus enlevés les uns que les autres se trouvait cette petite merveille « Honey Bee ». Au fait messieurs, le troisième album, c’est quand vous le souhaitez avec une petite tournée en Europe, votre musique est tellement rafraichissante. Nous sommes nombreux à vous attendre.

Joyeux Noël à toutes et à tous ainsi qu’à tous vos proches.

                                                                                                                       Frédéric.

Ps : prochain éditorial de ce blog : Vendredi 1^er janvier 2021.

Comments

[Claude1]

Une pépite ce “Honey Bee”. Mais pourquoi donc ne se réunissent-ils pas plus souvent ? On en redemande !

Rappelons que Stills et Goldberg participèrent à la “Super Session” organisée en 68 par Mike Bloomfield et Al Kooper, ceci expliquant peut-être cela...