Crosby Stills Nash and Young à Woodstock: un document pour l'histoire !

Comme mentionné par notre ami Jean Pascal la semaine dernière, il est désormais possible de se procurer à moindre coût, l’intégralité du set de Crosby Stills Nash and Young au festival de Woodstock qui a été, comme pour beaucoup d’artistes présents au cours de ces 3 jours, le point de départ d’une carrière pour le moins époustouflante. Diffusé sous le manteau et à ma connaissance jamais dans sa totalité, l’acquisition du passage du quatuor est indispensable pour tout collectionneur. Tout d’abord et c’est une réelle bonne surprise, pour la raison que le son est plus que satisfaisant pendant les 72 minutes du concert. Nous avons trop été déçus par le passé par certaines réalisations (Bath Festival) pour ne pas mentionner ce point si important, d’autant plus lorsqu’il s’agit d’écouter des harmonies vocales d’une telle qualité.

Mais au-delà de cet aspect, ce CD (la version vinyle n’existe pas) constitue avant tout un formidable document sonore sur les débuts d’une formation ayant marqué à jamais l’histoire de la musique. Plutôt empruntés au micro dans la présentation de leurs morceaux (Woodstock était leur deuxième concert), notre quatuor laisse entrevoir dès les premières notes un potentiel qu’il saura parfaitement développer par la suite pour notre plus grand bonheur, ce qui nous fait encore plus amèrement regretter la triste fin de leur collaboration pour les raisons déjà longuement évoquées ici-même à de nombreuses reprises.

Après une première partie du set en trio (CSN), nos musiciens sont rejoints par un Neil Young absolument bouleversant apportant tous son génie à une formation qui pourtant n’en manquait pas. A ce sujet, les versions de « Long Time Gone » et de « Wooden Ships » valent à elles seules le détour.

Pour moins de 20€, il vous ait offert la possibilité d’acquérir un moment historique, ne vous en privez surtout pas.

                                                                                                                             Frédéric.