L'actualité musicale de février 2021: semaine 2 !

Bien évidemment, l’actualité de la semaine écoulée ne tient que dans un seul événement, la disparition de l’un des plus grands pianistes de toute l’histoire de la musique, le légendaire Chick Corea. J’aurai bien aimé vous parler de la réédition de l’excellent double cd du Band « Stage Fright » avec en prime ce remarquable concert donné au Royal Albert Hall en 1971, mais, très sincèrement, le cœur n’y est pas, donc la review sera pour un peu plus tard, car la disparition de celui ayant été l’initiateur de ma passion pour le jazz passe avant tout. D’ailleurs, l’annonce de son décès fut relayée dans tous les médias du monde entier. En France, même BFM Covid19 prit la peine d’en parler, c’est dire l’importance de l’événement.

De multiples articles relatant l’immense carrière de ce pianiste d’exception fleurissant sur la toile depuis vendredi, il me parait inutile d’en rajouter un de plus, dont l’intérêt serait forcément très limité, mais plus utile d’évoquer toutes ces années passées à l’écouter et à le voir sur scène, car sa musique est rentrée dans ma vie en 1972 avec l’album « Return to Forever » pour ne plus jamais me quitter depuis.

Cet album, avec cet oiseau survolant l’océan en couverture, fût, grâce à mes collègues du magasin de disques ou je travaillais pendant mes week-ends avant d’y venir à plein temps, le déclencheur d’une passion. Dès les premières notes, le climat si particulier de ce disque frappa à ma porte pour ne plus en ressortir accompagnant toutes les périodes de ma vie au point de devenir l’un de mes 5 albums de chevet. « Return to forever » m’a initié au jazz et surtout me l’a fait aimer pour l’éternité. Par la suite, il y eu de multiples rencontres avec le maestro un peu partout au travers de l’hexagone au fil des concerts et des festivals. Celles-ci furent tellement nombreuses que les citer toutes relèveraient du challenge impossible tellement les innombrables et merveilleux souvenirs reviennent à mon esprit. Depuis ce premier concert aux Entrepôts Lainé de Bordeaux en 1973 jusqu’au dernier, celui de la Halle aux Grains de Toulouse le 26 février 2020, toutes nos rencontres furent un véritable enchantement. De plus, au-delà du prestigieux musicien, il convient de mentionner le caractère de l’homme, toujours souriant, décontracté, affable, n’hésitant pas à venir vers vous avec une simplicité déconcertante.

Avec la disparition de Chick Corea, ce n’est pas seulement le jazz qui pleure, mais toute la musique qui perd aujourd’hui un de ses plus brillants représentants nous laissant une œuvre discographique impressionnante. Sachons transmettre son héritage musical aux nouvelles générations, ce serait surement le plus bel hommage que nous puissions lui rendre.

                                                                                                                Frédéric.

Ps : précision utile pour celles et ceux étant intéressés par l’acquisition du coffret John Mayall « The First Generation 1965-1974 », certains vendeurs associés aux réseaux Amazon et Fnac le commercialisent au prix scandaleux de 541€. Vous pouvez vous le procurer pour environ 315€ + port, via SDE UK, en cliquant sur le lien suivant :

https://www.superdeluxeedition.com/video/john-mayall-first-generation-1965-1974-unboxing-video/

Comments

[brunolil]

en période post brexit, j'irai plutôt commander sur un site allemand, car je pense que les frais de douane et de TVA s'ajoutent aux imports anglais, donc

https://www.jpc.de/jpcng/poprock/detail/-/art/john-mayall-the-first-generation-1965-1974/hnum/10347029

bonne journée