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BALLAD into BLUES, ROCK, JAZZ and COUNTRY
23 avril 2021

Le deuxième concert: le meilleur ?

Peut -être avez-vous déjà effectué le même constat ? Si oui, n’hésitez pas à faire part de vos expériences dans la rubrique commentaires. L’écoute du digipack (quelle tristesse ce packaging) des Allman Brothers Band au Fillmore West n’a pas manqué de rappeler à ma mémoire à quel point des concerts peuvent être différents dans leur qualité d’un soir sur l’autre et qu’il est toujours fort instructif, à la condition de pouvoir se le permettre, d’assister à plusieurs shows lorsque ce choix nous est proposé.

Pour illustrer ces propos, il me semble intéressant de prendre deux exemples, l’un sous la forme d’une expérience vécue en 2017 et l’autre sur des critères purement audiophiles d’après le résultat rendu sur le CD, avec pour point commun à ces deux exemples, une set list identique.

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Nous voici en mai 2017, à Londres. Eric Clapton donne une série de trois concerts. Nous décidons donc d’assister à ses deux derniers. Le premier soir fut littéralement calamiteux avec un show d’à peine une heure quinze, des musiciens ne se regardant même pas, des solos de guitare bâclés et un concert achevé sans même un mot et un au revoir à un public ayant payé très cher sa place. Le lendemain, changement total de décor avec un Eric Clapton métamorphosé, étincelant faisant lever le public de son fauteuil par des solos dévastateurs, des musiciens souriants et visiblement heureux de se trouver sur la scène du Royal Albert Hall et un résultat final tellement emballant que ce show se situe dans les sommets de tous les concerts de notre guitariste auxquels j’ai eu la chance d’assister.

Passons maintenant à l’expérience audiophile. Le cas d’Allman Brothers Band est un peu différent, car le premier concert au Fillmore West (29 janvier 1971) ne peut pas être catalogué comme mauvais, loin de là même, mais le manque de cohésion entre les musiciens se fait cruellement sentir à nos oreilles. Comment expliquer que d’un coup de baguette magique, celle-ci soit au rendez vous pour le show du lendemain (30 janvier 1971) au point que ce set est tellement explosif qu’il se situe pratiquement au même niveau que ceux du Fillmore East enregistrés quelques mois plus tard et qui constituent, à juste titre, un sommet musical pour de nombreux amateurs ? Car ne nous y trompons pas ce second concert, à la set list identique au précédent, est une véritable tuerie. Par quel miracle, de talentueux musiciens peuvent ’ils proposer un changement aussi radical en 24 heures ?

N’hésitez pas à transmettre votre ressenti et témoigner de vos expériences qui seront les bienvenues.

                                                                                                                     Frédéric.

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Commentaires
C
Deux exemples me reviennent en mémoire :<br /> <br /> <br /> <br /> • le “Farewell Concert des Cream” en 1968 au RAH. <br /> <br /> Le deuxième concert, auquel j'assistais, était d'une qualité bien supérieure au premier d'après mes sources de l'époque. Peut-être cela était-il dû simplement au fait que Clapton utilisait le deuxième soir sa fameuse Gibson 335 Cherry Red au son dévastateur, à la place de sa Firebird du premier show. Peut-être aussi parce qu'il s'agissait-là, bel et bien, de l'ultime concert de Cream avant la séparation et que là, il fallait vraiment assurer le coup.<br /> <br /> <br /> <br /> • Jimi Hendrix en 69, toujours au RAH. <br /> <br /> J'assistais au deuxième concert, un show d'anthologie. Bien m'en a pris puisque le concert précédent fut totalement raté, Hendrix ayant plus qu'abusé de substances illicites avant le show. Ses proches, qui l'avaient suivi à Londres, lui passèrent le soir-même une magistrale engueulade à la suite de laquelle il leur jura d'être frais et dispo pour le concert suivant. Bien qu'avec retard (pas qu'un peu !) je les en remercie.
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P
Comme les artistes de flamenco ou les toreros, les bluesmen peuvent eux aussi être inspirés (ou pas) par le duende ... (duende dont l'apparition peut-être éventuellement favorisée par l'absorption de certains produits)
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  • Coups de coeur et actualité des légendes du rock et de leurs influences. Ancien disquaire professionnel et spécialiste musical des années 70, ma passion pour le rock ne m'a jamais quitté.
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