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BALLAD into BLUES, ROCK, JAZZ and COUNTRY
25 juin 2021

"Long Strange Trip": un voyage unique et merveilleux !

Si vous êtes abonné à Amazon Prime, ne manquez surtout pas la diffusion sur la plateforme vidéo de la série en cinq épisodes d’une durée de 50 minutes chacun coproduite par Martin Scorcese « Long Strange Trip » consacrée à l’histoire du Grateful Dead. Le document est tellement riche et passionnant que mon téléviseur a absorbé les 250 minutes d’un trait en une soirée. Car bien plus qu’un simple récit sur l’histoire de l’un des plus grands groupes du rock US, ce document est avant tout un film sur des hommes hors du commun et un mythe tel que nous n’en rencontrerons surement jamais plus dans nos courtes vies. Songez un peu, en trente années de carrière, le groupe a donné 2941 concerts soit pratiquement un tous les 3 jours, a attiré à lui des millions de personnes aux quatre coins du monde, vendu (et cela continue toujours) des tonnes d’albums. Quelle formation (Beatles et Stones compris) peut se vanter d’un tel palmarès ?

Au lieu de s’attarder sur l’histoire du groupe d’une manière chronologique, qui à la réflexion aurait eu un intérêt fort limité compte tenu de la qualité des biographies existantes, le film, divisé en cinq épisodes, choisit les consacrer soit à celles et ceux ayant vécu l’aventure du Dead (roadies etc…), soit aux DeadHeads ( nom donné aux inconditionnels du groupe le suivant aux quatre coins des States) ou bien à l’environnement de chaque décennie (drogues, hystérie du public) et bien sûr à ses membres emblématiques (Bob Weir, Phil Lesh, Pigpen, Mickey Hart, Bill Kreutzmann et Jerry Garcia).

Résumer « Long Strange Trip « en quelques lignes est totalement impossible car chaque épisode mériterait son propre éditorial tellement l’intérêt est grand. Avec finalement assez peu d’extraits musicaux, le film nous fait comprendre à quel point les liens unissant ses membres étaient fusionnels (en particulier entre Weir et Garcia), il n’hésite pas également à traiter avec objectivité ses zones d’ombre comme les drogues et aussi le fait que le groupe et ses membres étaient, en particulier sur la fin des années 80 totalement dépassés par leurs succès et incapables de le gérer. Le document revient également sans la moindre concession sur la responsabilité du groupe dans le drame d’Altamont.

Enfin comment ne pas conclure cet éditorial en évoquant le dernier épisode avec « Ripple » pour générique de fin, entièrement consacré à la personnalité charismatique (certains emploieront non sans raison le terme Christique) de Jerry Garcia. Celle -ci envoutait littéralement les spectateurs lors des concerts au point que ceux-ci étaient littéralement comme hypnotisés en le regardant. C’est d’ailleurs ce qu’avait éprouvé votre serviteur en ces journées du 9 et 10 octobre 1976 à San Francisco. Un souvenir à jamais ancré dans ma mémoire au point que, en l’évoquant devant vous, les frissons et aussi une petite larme d’émotion parcourent toujours mon corps, 45 années après.

                                                                                                                           Frédéric.

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  • Coups de coeur et actualité des légendes du rock et de leurs influences. Ancien disquaire professionnel et spécialiste musical des années 70, ma passion pour le rock ne m'a jamais quitté.
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