Christone Kingfish Ingram: 2022, l'année de toutes les promesses !

Tout a été dit et écrit sur Christone Kingfish Ingram, sur lequel sont portés beaucoup d’espoirs de la relève de nos grands bluesmen disparus. Originaire de Clarksdale, la ville de Muddy Waters, en à peine deux années ce gamin âgé aujourd’hui de tout juste 22 ans, a littéralement séduit tous les amateurs de blues du monde entier, tout d’abord par un premier album retentissant, puis par des prestations scéniques enflammant littéralement les foules. Nous ne pouvons d’ailleurs que remercier chaleureusement Buddy Guy pour son importante contribution dans son épanouissement. Car oui, c’est la maturité dont fait preuve ce jeune guitariste qui stupéfie à chaque fois toute personne le croisant. S’inspirant bien sûr de son mentor, le style développé par Christone Kingfish Ingram évoque surtout les géants du blues qu’étaient Albert Collins et Freddy King.

Comme évoqué la semaine dernière, il nous rendra visite le 2 février prochain à Paris sur la scène de la petite salle « La Maroquinerie » pour un show concluant une tournée Européenne devant conforter sa reconnaissance internationale, car aux Etats Unis, celle-ci n’est plus à construire vu le nombre de récompenses acquises depuis deux ans. La location ouvre ce matin à 10h. Je ne saurai que trop vous conseiller de réserver rapidement compte tenu de la faible capacité de la salle (495 places).

En janvier dernier, pour célébrer son vingt deuxième anniversaire, notre jeune prodige était retourné à Clarksdale sur la scène du Ground Zero Blues Club pour un concert intimiste d’une heure. L’occasion pour celles et ceux n’ayant pas encore découvert son immense talent de vibrer pendant une heure aux accents de cette musique unique qu’est le blues.

                                                                                                                         Frédéric.

Comments

[Claude1]

A 22 ans seulement, il joue le blues comme un vieux briscard. Excellent guitariste, bon chanteur, l'adepte du blues que je suis depuis le début des années 60 devrait être comblé. Sauf que le p'tit “Kingfish” devrait au plus vite, à mon humble avis, repenser la section rythmique qui l'accompagne. Le batteur, un vrai métronome m'horripile et le bassiste a l'air de s'emmerder à cent sous de l'heure. Il ferait bien de demander des conseils au bassiste de Walter Trout !