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BALLAD into BLUES, ROCK, JAZZ and COUNTRY
7 octobre 2021

Merci pour tout Monsieur John Mayall !

La nouvelle est tombée mardi, à l’heure du déjeuner, par un mail fatidique confirmant ainsi nos craintes. Le concert Parisien de John Mayall est officiellement annulé, le Godfather of the British Blues renonçant ainsi à effectuer une tournée Européenne harassante de plus de quarante dates au travers du vieux continent.

Bien sûr, nous sommes déçus de ne pouvoir lui adresser l’hommage qu’il mérite pour tout le bonheur apporté le long de toutes ces décennies, mais très franchement, comment lui en vouloir ? Et puis, le montage de cette tournée était totalement déraisonnable pour une personne de 88 ans, bien qu’en bonne santé. Si vous avez un de vos parents avec cet âge avancé (ce que je vous souhaite de tout cœur), essayez de l’imaginer tenir près de deux heures sur une scène pendant deux mois aux quatre coins de l’Europe. A un moment, il faut savoir s’arrêter. C’est pour cela, et je pense me faire le porte- parole de tous ceux ayant réservé un billet pour le concert de Pleyel, qu’il nous est impossible d’éprouver la moindre rancune envers quelqu’un qui nous a tant donné.

Combien de fois ai-je eu le plaisir de croiser John Mayall sur une scène depuis les années 70 ? Je dois certainement oublier quelques dates, mais à priori, au moins 10 fois depuis ce premier rendez-vous sur la scène de la défunte salle de l’Alhambra de Bordeaux. A chaque fois, le spectacle fût un véritable enchantement tant John Mayall savait nous transmettre sa passion du blues. A la différence du plus célèbre de ses nombreux élèves, il tenait à offrir au public une set list différente tous les soirs, c’était sa façon à lui de nous faire découvrir tous les aspects du blues.

Il est certain que, en ce mois d’octobre 2021, nous sommes tous un peu triste, mais John Mayall ne nous abandonne pas totalement puisque dans les prochains mois, il nous livrera son nouvel album tout en montant de temps en temps sur quelques scènes de Los Angeles, ville ou il réside. Qui sait, peut- être aurons -nous l’occasion de le croiser si nous nous rendons dans la cité des anges.

Quoi qu’il en soit, merci monsieur John Mayall pour toutes ces merveilleuses années. Vous êtes et serez toujours dans nos cœurs.

                                                                                                                                                  Frédéric

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Commentaires
C
C'est en 68 que Mayall renouvela son style pour la première fois avec la parution en juin de l'album Bare Wires. <br /> <br /> Sur scène, c'était tout simplement somptueux avec une section cuivre de premier ordre : Dick Heckstall-Smith (ex Graham Bond Organization) Henry Lowther et Chris Mercer. Mick Taylor avait carte blanche pour des solos d'une finesse absolue et était superbement secondé par Tony Reeves à la basse et Jon Hiseman, émule de Ginger Baker, à la batterie.<br /> <br /> Le tout, bien entendu, supervisé de main de maître par Mayall, debout derrière son orgue Hammond.<br /> <br /> Des soirées exceptionnelles, gravées à jamais dans ma mémoire.
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G
Merci Frédéric pour ce bel hommage à John Mayall, qui a tant marqué non seulement le British blues mais au-delà, le rock sous toutes ses formes. Je l'ai vu souvent sur scène, et c'est vrai que c'est quelqu'un qui ne comptait pas ses heures ! tant il aimait communiquer à son public son inépuisable passion du blues.<br /> <br /> Bien sûr, il a formé et mis parfois sur orbite de très grands musiciens qui ont fait ensuite de belles carrières.<br /> <br /> John Mayall a su aussi renouveler son style en prenant des risques considérables de direction musicale, mais son public l'a toujours suivi. Je pense à la période 69-71 où il a développé son blues jazzy acoustique avec d'excellents artistes. Quand on réécoute ces disques aujourd'hui (The turning point, Empty rooms, USA Union ou Memories), on peut se rendre compte de la qualité des compositions et du plaisir que procurent ces enregistrements très intimistes, y compris chez les jeunes mélomanes.<br /> <br /> Oui, il nous manquera sur scène, mais il y a encore les albums à venir. Ce sera toujours l'attente fébrile comme lorsque nous avions 16 ans !... Vraiment, merci, Mr John Mayall pour ces belles décennies de blues.
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C
Un immense merci Mister John. De 1967 avec Peter Green puis avec Mick Taylor et jusqu'à fin 72, ce fut un incommensurable plaisir d'assister à tous tes concerts à Londres (où je résidais) et en banlieue.<br /> <br /> Repose-toi bien et pas de souci... The Blues is alive and well !
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  • Coups de coeur et actualité des légendes du rock et de leurs influences. Ancien disquaire professionnel et spécialiste musical des années 70, ma passion pour le rock ne m'a jamais quitté.
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