2022, une année remplie d'incertitudes !

Dans le Sud-Ouest, nous avons deux passions, outre bien sûr, celle traitée sur ce blog. Le rugby et la corrida appartiennent à notre patrimoine culturel. Si vous avez regardé le tournoi des six nations ce week-end, vous avez pu constater que les stades Britanniques avaient retrouvé leur chaleur d’avant le rhume chinois. Pas un seul masque à l’horizon dans les tribunes, des spectateurs collés les uns aux autres buvant et chantant comme au bon vieux temps. Bref la vie normale à laquelle tout être humain normalement constitué aspire naturellement. Quelle différence avec le stade de France le dimanche ou la tyrannie sanitaire avait décidé de continuer à imposer le port de la muselière pour mieux nous briser et nous humilier ! Le plus affligeant étant ce ramassis de moutons pétochards appliquant à la lettre les ordres d’un régime évoquant de plus en plus les heures les plus sombres de notre pays. Néanmoins, félicitons chaleureusement celles et ceux qui ont osé braver, en ce dimanche 6 février dans les travées du stade de France, les persécutions auxquelles nous sommes soumis depuis mars 2020.

Les élections approchantes et ainsi que je l’avais prédit auprès de mes amis il y a maintenant deux ans, il semble néanmoins que la dictature sanitaire lâche un peu de lest pendant quelques mois (jusqu’à l’été) avant surement, dès l’automne, d’inventer un nouveau variant du rhume chinois et ainsi de continuer à vouloir nous persécuter pour les cinq années à venir.

Alors, essayons de nous projeter dans ce qui peut nous attendre cet été. A priori, les férias de Pamplona, Bilbao pour l’Espagne et de Vic, Céret, Bayonne, Dax et Mont de Marsan pour la France devraient retrouver une configuration normale. En tout cas, elles travaillent actuellement sur cette base. Nous devrions donc pouvoir remettre nos tenues rouges et blanches ou bleues et blanches suivant les endroits et vibrer à nouveau sur des tercios de piques mémorables tel que celui-ci, illustrant la féria torista de référence qu’est Céret et repasser quelques soirées bien arrosées à refaire le monde de la corrida en dégustant une bonne daube de toro.

Si le rugby et les férias devraient donc pouvoir nous offrir un peu de bonheur, pour la musique, ce sera beaucoup plus compliqué n’en doutons pas et ce pour plusieurs raisons. La principale est que , mis à part le Royaume Uni, le Danemark, et la Norvège, beaucoup de gouvernements n’ont pas levé les ignobles mesures qui pourrissent notre vie depuis deux ans et donc exceptés les engagements pris de longue date dans ces pays ou la liberté règne à nouveau, les groupes devant une telle incertitude préféreront sans nul doute tourner aux States, plutôt que de se lancer dans une tournée incertaine avec une logistique très lourde, puisque en moyenne, lorsqu’un groupe US vient en Europe, cela nécessite souvent 6 mois à une année de préparation. Il est donc difficile d’envisager des concerts dans ces conditions. D’ailleurs si vous vous rendez sur les sites de nos groupes préférés, vous vous apercevrez bien vite que leur show est avant tout réservé au public US.  Néanmoins nous surveillerons avec attention les annonces des différents festivals en croisant les doigts et en espérant une bonne surprise. Pour les jazzmen, je suis un peu plus optimiste, car bon nombre d’entre eux résident en Europe, ce qui devraient faciliter la tenue de leurs shows. A ce titre, la programmation du remarquable festival de Marciac, dans le si charmant département du Gers est très attendue.

Vers quel été nous dirigeons-nous ? Les prochaines semaines devraient nous apporter un élément de réponse. Souhaitons qu’après deux interminables années d’infâmes persécutions sanitaires, le bonheur soit enfin au rendez-vous.

                                                                                                                         Frédéric.