Printemps 2022: vers un retour à la normale ?

Le cirque sanitaire semblant sur la fin, il est maintenant temps d’essayer de reprendre une vie normale. Dévasté par des mesures non seulement liberticides, mais aussi absurdes, le monde de la culture essaie de redémarrer tant bien que mal. Comme déjà évoqué, il ne faut pas s’attendre à des événements rock de premier plan dans notre pays, seuls les organisateurs de festivals, ayant pris le risque d’anticiper dès l’automne l’heureuse issue, seront récompensés par la présence des artistes contactés. Pour l’immense majorité des autres, il faudra plutôt attendre 2023 et ce pour deux raisons principales. La première et principale est que les formations bankables type the Who, Rod Stewart, Journey et les autres préfèrent se tourner vers le lucratif marché US. La seconde tient à la lourdeur de la logistique d’un tour de ces poids lourds du rock rendant quasiment impossible leur venue en Europe dans les prochains mois, hormis les shows bouclés depuis longtemps (Eagles, Elton John etc…).

Au point où nous en sommes, nous ne sommes plus à quelques mois près. Souhaitons juste que cette bonne tendance ne s’inverse pas, car les obsédés mentaux du sanitaire nous ont malheureusement habitué au pire depuis mars 2020.

Même Eric Clapton reprend plus tôt le chemin de la scène avec un concert le 19 mars prochain au Bahreïn et si vous avez encore la possibilité de trouver quelques places pour sa tournée Européenne de printemps, ne tardez pas trop à concrétiser votre voyage car l’engouement sera grand après deux années de frustration.

Les problèmes de logistique concernent moins les Jazzmen et certains d’entre eux résident même en Europe, ce qui devrait pouvoir faciliter leur venue dans les festivals traditionnels de l’été. Nous devrions donc, si tout va bien, retrouver nombre d’entre eux nous redonner le plaisir de retrouver notre passion dont nous avons été privés pour des raisons scandaleuses et inadmissibles depuis bien trop longtemps. Bien sûr, il y aura toujours des neuneus pétochards pour nous pourrir la vie avec leur morale à deux balles, mais le plaisir de renouer avec des moments de joie sera au -dessus de leur médiocrité.

The show must go on, n’en déplaise à certains !

                                                                                                              Frédéric.