2023, profitons, tant qu'il est temps !

Quel lugubre début d’année ! Débuté par une tragique série de disparitions (Jeff Beck, David Crosby) et une quasi absence de nouveautés discographiques de qualité (excepté ce superbe album live des Rolling Stones), les mois de janvier et février ne nous ont rien proposé à poser sur nos platines en attendant fin mars et la parution de la version Live de « The dark side of the moon », enregistrée en 1974, époque ou les membres du Pink Floyd vivaient dans la plus parfaite harmonie. Il nous faut bien reconnaître que comme nous, nos artistes préférés prennent de l’âge et leur fortune faîte depuis fort longtemps, ils n’ont guère envie de créer et de tourner loin de leur pays d’origine, ce qui est, à près tout, plutôt compréhensible.

Les concerts en Europe ne font malheureusement pas exception à cette triste règle et nous conduisent à constater le triste spectacle des annulations de dernière minute rendant de plus en plus délicat les déplacements couteux des provinciaux. C’est ainsi que Art Garfunkel, Randy Newman et depuis peu Joe Luis Walker ont annulé sans la moindre raison évidente leur venue dans notre pays.  

Tout n’est cependant pas négatif, de grands noms sont annoncés pour un ultime tour d’adieu. C’est ainsi que Roger Waters enflammera Bercy en mai (à moins que le nouveau président de notre pays, le clown Ukrainien Zelensky, obtienne de Macron son annulation en plus de nos numéros de carte bleue qu’il sollicite quotidiennement), Bruce Springsteen sera pour sa part à l’Arena de La Défense, Buddy Guy à l’Olympia en juillet, The Who en juin (sous réserve que Roger Daltrey ait retrouvé la totalité de ses capacités vocales). Après deux albums fort décevants, Walter Trout tentera en juillet de redorer son image écornée pour une unique date Française, en souhaitant qu’il y réussisse. Notons aussi les dates au New Morning de Wishbone Ash, groupe légendaire des seventies, pour deux shows ou ce qu’il reste du groupe interprétera les albums « Argus » et « Live dates ». Heureux public Parisien

 Je n’en dirai pas autant du passage en mai, à La Cigale, du covidiste Robert Cray, auteur de propos inadmissibles et scandaleux envers Eric Clapton et tous ceux qui ont combattu les mesures liberticides de la tyrannie sanitaire. Le passage de ce triste individu doit faire l’objet d’un boycott généralisé.

 Mais les affiches les plus attrayantes restent les jazzmen. Toujours au New Morning, le fabuleux bassiste Dave Holland se produira au printemps, il en est de même pour le guitariste Lee Ritenour dont la prestation sera fort attendue, ce qui nous permettra de patienter jusqu’aux annonces des programmations des festivals d’été.

Le temps passe très vite, trop vite même, alors profitons une ultime fois de tous ceux qui nous ont accompagné durant toutes ces années et offrons leur un hommage à la hauteur de leur talent.

                                                                                                     Frédéric.