Ces musiques refusées par nos oreilles !

J’imagine bien volontiers ne pas être le seul à éprouver ce ressenti et que vous aussi, chers lecteurs, vous vous êtes quelques fois posés la question. Pourquoi vos oreilles n’adhérent pas à la musique de certains groupes pourtant au talent incontestable et indiscutable et appartenant pourtant à vos styles musicaux favoris ?

Prenons quelques exemples pour mieux illustrer ces propos. Impossible d’affirmer que la voix de Joni Mitchell n’est pas sublime, pourtant l’ensemble de sa production m’a toujours somptueusement ennuyé, y compris son fameux album « Blue », et sa brillante voix agit immédiatement comme un somnifère sur mon corps.

Il en est de même pour certaines formations Anglaises des années 70, en particulier le duo Yes et Genesis sur lequel mes oreilles ont toujours refusé de se poser plus d’une heure tellement l’ennui était fort, malgré la présence de brillants musiciens, en particulier pour Yes.

Le phénomène est encore plus intrigant avec le rock progressif, pourtant musique suivie avec assiduité et passion depuis sa création. Autant des groupes comme Gong et Caravan ont toujours recueilli mes faveurs, autant une formation comme Soft Machine ne m’a jamais attiré malgré la présence et le croisement de certains musiciens sur les albums de Gong. Le Jazz/Rock, pourtant base de ma culture musicale n’échappe pas à cette règle avec pour ne citer qu’elles deux formations représentant le sommet de l’ennui Henry Cow et Hatfield and the North.

Mais c’est sans doute sur le rock que cette variation de goûts est sans doute la plus prononcée. S’il n’est pas surprenant que je déteste la vulgarité et la lourdeur de formations comme Kiss et AC/DC ou bien encore les délires punks d’un Iggy Pop, je n’ai jamais réussi à m’expliquer pourquoi j’étais si peu réceptif à la musique d’un groupe comme Led Zeppelin pourtant composé de fantastiques musiciens. Hormis la trilogie « Black Dog » « Rock n’roll » et « Strairway to Heaven » de l’album IV, je n’éprouve aucun plaisir à écouter la production de ce groupe considéré à juste raison comme culte. Il en est de même pour Bruce Springsteen, dont la musique n'a jamais provoqué en moi la moindre émotion, mis à part son dernier album, mais qui ne peut être considéré comme issu de sa propre production puisque composé uniquement de reprises de soul

Et vous chers lecteurs, avez-vous déjà éprouvé un ressenti similaire ? N’hésitez pas à intervenir dans ce débat.

                                                                                                                                   Frédéric.

Comments

[Claude1]

Led Zeppelin :

J'ai assisté à deux concerts à Londres au début des seventies uniquement pour apprécier la force frappe de John Bonham, batteur exceptionnel.

J'ai quitté la salle à chaque fois lorsque Jimmy Page prenait son archet pour l'utiliser sur sa guitare comme s'il s'agissait d'un violon... Un son abominable sans aucun intérêt.



AC/DC :

Angus Young m'a souvent fait marrer lorsqu'il interprétait en culotte courte “Highway To Hell”.

Vus par hasard un samedi au Virgin Megastore des Champs-Elysées à l'occasion de la parution d'un nouvel album devant une foule de fans en délire total. Lequel Young s'installa à la table des autographes après avoir fait un saut périlleux par-dessus !

Malcolm et Angus Young optèrent pour le sigle AC/DC comme nom du groupe sur les conseils de leur sœur Margaret qui avait vu le sigle AC/DC sur un aspirateur ! Un sigle qui signifie “alternating current / direct current” soit, en français “courant alternatif / courant continu”. Un nom symbolisant selon elle et ses frères l'énergie brute du groupe.

C'est aussi elle qui l'idée de suggérer à Angus de porter un uniforme de collégien sur scène. Elle avait des idées la frangine !