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BALLAD into BLUES, ROCK, JAZZ and COUNTRY
11 février 2016

STEPHEN STILLS !

16 novembre 1970, Jimi Hendrix nous a quittés depuis presque deux mois et Janis Joplin depuis six semaines précédant de quelques mois la disparition de Jim Morrisson à Paris. Au milieu de cette période qui aurait du constituer l’apogée de notre musique et qui s’est transformée en cauchemar, un guitariste sort son premier album solo d’anthologie réunissant la crème de tout ce qui se faisait de mieux dans la décennie, vous l’aurez sans doute reconnu, il s’agit bien sur de Stephen Stills.

Je vous ai parlé hier de Manassas et si je souhaite aujourd’hui m’attarder sur cette production, c’est que outre les prestigieux invités, Stephen Stills démontre au grand public tout son talent avec non seulement sa voix et sa guitare, mais aussi sa parfaite maitrise des autres instruments tels que la basse,  l’orgue et les percussions qu’il manipule à la perfection.  Quand j’évoquais le prestige des invités présents sur l’enregistrement, je pense que ce mot est faible pour qualifier le plateau. Jugez un peu : Rita Coolidge, John Sebastian, David Crosby, Graham Nash, Jimi Hendrix (à qui sera dédié l’album), Eric Clapton, Dallas Taylor, Ringo Starr, Booker T, Cass Elliott. Difficile de faire mieux. Qu’en pensez- vous ? Curieusement, on peut noter l’absence de Neil Young, mais les relations de ce dernier avec Stephen Stills ont toujours été un peu compliquées. Il est d’ailleurs permis de s’interroger sur le sens du dernier morceau intitulé « We are not hepless ». Y a-t-il un rapport avec « Hepless » sorti un an plus tôt ? J’aurai tendance à le croire.

Un peu comme sur Manassas qui suivra deux années plus tard, tous les styles sont abordés du folk, au gospel, en passant par le rock et le blues, mais de façon moins ordonnée, ce qui rend, de ce fait, cet album plus spontané et encore plus brillant. Autre parallèle avec Manassas, ce mélange des genres désorientera un peu critiques et public  traditionnel de CSNY qui ne firent pas à l’album,  lors de sa sortie, le triomphe qu’il méritait. Ce furent donc les disquaires dans leurs magasins respectifs qui se chargèrent d’en assurer la promotion auprès d’une clientèle plus large. Le plus amusant fut de constater que le public initial auquel était destiné cet album vint vers lui par la suite sans doute intrigué par l’accueil que firent ces nouveaux fans et qu’aujourd’hui, ce disque est considéré par tous les amateurs de rock comme un véritable chef d’œuvre totalement incontournable des seventies.

Si vous ne le possédez pas encore dans votre discothèque, vous savez ce qu’il vous reste à faire.

                                                                                                                                          Frédéric.

StephenStills

Stephen stills 2

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  • Coups de coeur et actualité des légendes du rock et de leurs influences. Ancien disquaire professionnel et spécialiste musical des années 70, ma passion pour le rock ne m'a jamais quitté.
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