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BALLAD into BLUES, ROCK, JAZZ and COUNTRY
9 mai 2016

JOHN MAYALL' S BLUESBREAKERS: LIVE IN 67 VOLUME TWO: Pour l'histoire !

Il ne doit sortir officiellement que le 13 mai, mais de façon incompréhensible, mon fournisseur m’a envoyé  la version MP3, ce qui me permet de vous faire profiter d’une appréciation en avant première.

Il y a plusieurs manières d’aborder ce second volume « live in 67 » de John Mayall  accompagné de Mike Fleetwood à la batterie, de John Mc Vie à la basse et du génial Peter Green à la guitare. Avant de rentrer un peu loin sur l’appréciation, il me parait nécessaire de préciser les conditions particulières d’enregistrement du disque puisque celui-ci a été réalisé par Tom Huissen,  simple amateur des Bluesbreakers, comme vous et moi,  qui a promené son magnétophone dans les divers clubs de la capitale Londonienne. Par miracle, ces bandes sont réapparues 50 ans après et il a donc fallu un nombre d’heures incroyables et des efforts prodigieux aux ingénieurs du son des studios pour les rendre simplement présentables, tout en restant très éloignés des standards actuels. Cette précision était nécessaire car si vous attendez un son pur et parfait comme, par exemple, le dernier album de The Rides qui fera d’ailleurs l’objet de la chronique de demain, vous allez être déçu et je vous déconseille d’acquérir l’album.

Si, par contre, vous faites, comme moi,  partie des collectionneurs et amateurs de blues, précipitez vous, car cet album est, après son volume 1, un  incroyable nouveau document sur cette atmosphère unique qui régnait dans les clubs de Londres au milieu des années 60 si bien contée la semaine dernière par notre ami Claude. L’album s’ouvre par un blues brûlant intitulé « Tears in my eyes » ou dès les premières notes, la guitare magique de Peter Green réussit à vous faire chavirer prouvant, mais était ce nécessaire, qu’il reste un des plus grands guitaristes de tous les temps, ce qui nous fait singulièrement regretter tous les événements extra musicaux qui ont jalonné et gâché sa carrière et dont ce blog s’est déjà largement fait l’écho. Les blues les plus torrides s’enchainent sans palabres inutiles entre les morceaux et très vite l’atmosphère si particulière de l’événement vous prend. Vous vous imaginez dans un cave sombre et enfumée, au milieu de 50 personnes, en train d’écouter un des plus grands maîtres du genre et sa formation diabolique. Abordant toutes les facettes du style, John Mayall, beaucoup plus en valeur que sur le volume 1, nous montre toute l’étendue de son immense talent et sa parfaite maîtrise de cette musique si touchante qu’est le blues. Outre Peter Green, John Mc Vie nous livre une prestation impressionnante à la basse avec un extraordinaire solo sur l’avant dernier morceau « Chicago line ». Seul, et encore c’est à relativiser, Mike Fleetwood semble un peu en retrait avec sa batterie, mais l’ensemble de la formation dégage une cohésion qui force le respect. Après 1heure et 13 minute conclue par le standard « Double Trouble », ou une nouvelle fois le charme unique de la guitare de Peter Green vous envoie au 7éme ciel, l’amateur de blues ne peut que se poser la question : A quand le volume 3 ?

Il est très difficile, voire même impossible d’apporter une note à cet album tellement différent d’une production traditionnelle compte tenu de tous les éléments techniques exposés plus haut. D’ailleurs, est- il possible de noter l’histoire ?  Cet album est un formidable témoignage sur une époque magique dont il me semble préférable de laisser à chacun d’entre vous le soin de l’apprécier à sa juste valeur selon son propre ressenti.

                                                                                                                                        Frédéric.

mayall

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  • Coups de coeur et actualité des légendes du rock et de leurs influences. Ancien disquaire professionnel et spécialiste musical des années 70, ma passion pour le rock ne m'a jamais quitté.
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