"Chicago plays the Stones": une initiative originale mais contrastée !

Doo Doo Doo Doo Doo (Heartbreaker)

Sympathy for the Devil

Gimme Shelter

Voici une initiative intéressante qui, de manière fort curieuse, ne bénéficie d’aucune promotion bien qu’elle concerne la musique des Rolling Stones et que sa sortie soit annoncée pour le 28 septembre prochain. Si en 2017, le groupe avait fait la une avec la sortie de leur excellent album blues « Blue and lonesome », ce sont cette fois- ci, les bluesmen de Chicago qui rendent hommage à leur musique avec un album de reprises intitulé « Chicago plays the Stones ». C’est ainsi que nous retrouvons des noms de célébrités comme Buddy Guy et d’autres totalement inconnus du grand public pour reprendre des standards en version Chicago blues. Autant vous dire que le résultat va en surprendre plus d’un. Certains apprécieront, d’autres moins, car ici, le meilleur côtoie le moins bon, donc il est difficile d’émettre un avis rempli de certitudes. Pour profiter pleinement de cette initiative, essayez, si possible, de faire abstraction des versions originales que vous fredonnez depuis des années. Vous trouverez, joint à cet éditorial, quelques extraits qui vous permettront de vous faire un début d’opinion.

Vos appréciations seront particulièrement les bienvenues dans la rubrique « commentaires ».

Excellent week-end musical à tous.

                                                                                                                                              Frédéric.

[I Can't Get No] Satisfaction

Comments

[brunolil]

"très contrasté" ?

peu des excellents noms jouant sur ce CD s'en sortent.

Pour moi décevant et pas forcément indispensable.... pourtant 4 étoiles a soulbag !

[Claude1]

Curieux ce retour aux sources qui semble ne plus en finir, mais tant mieux pour le blues et ses adeptes.

Il est vrai qu'à leurs débuts, les Stones, peut être en mal d'inspiration, se contentaient de reprises blues et rhythm and blues. Les ados que nous étions (que j'étais) à l'époque ont ainsi pu partir à la découvertes de véritables trésors signés Chuck Berry, Jimmy Reed ou Bo Diddley parmi d'autres. Et les interprétations des Stones ne manquaient pas de piquant, bien ficelées qu'elles étaient, avec un Brian Jones omniprésent, notamment à l'harmonica.

Après, ce fut une autre histoire qui me laissa perplexe un bout de tempos. Et c'est justement cette période que revisitent ici les bluesmen de Chicago.

Buddy Guy on connait en large et en travers et là, en l'occurrence, il est difficile de ne pas apprécier, surtout avec un Jagger impérial à l'harmonica. Les autres... je dirais mention très bien pour certains et peut mieux faire pour d'autres. Cette initiative, fort inattendue, mérite cependant d'être signalée et appréciée ou pas, selon le ressenti des uns et des autres.

Au moins m'aura-t-elle permis de découvrir Leanne Faine, incontestablement une future pointure du blues si elle ne l'est déjà outre-Atlantique. Question : elles sortent d'où ces filles du Texas ou d'ailleurs avec leurs voix dignes des meilleurs bluesmen noirs ? Peu importe finalement car une chose est sûre, leurs parents ont bien eu raison d'ajouter, de temps à autre, quelques doses de bourbon dans leurs biberons !