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BALLAD into BLUES, ROCK, JAZZ and COUNTRY
21 novembre 2018

Ces endroits de légende: New Morning et Ronnie Scott's !

Même si l’endroit reste un lieu emblématique de la musique sur Paris, il convient de reconnaitre que malgré tous ses efforts et une programmation de grande qualité, le club Le New Morning n’est pas en mesure de faire venir certains artistes US, qui pourtant rempliraient à coup sûr la salle de la rue des petites écuries. Le constant est surtout évident si l’on effectue une comparaison avec celui que l’on pourrait cataloguer comme son homologue Londonien, le Ronnie Scott’s Jazz club. Il est vrai que la salle de nos amis Britanniques a pris de nombreuses longueurs d’avance, du fait d’une part de son ancienneté et du confort qu’elle offre aux spectateurs (même si l’on peut trouver la salle du 47 Frith street un peu trop guindée) et d’autre part sa capacité à accueillir dans les meilleurs conditions les musiciens les plus réputés faisant ainsi que ceux-ci se bousculent pour s’y produire.

Si l’acoustique de la salle Parisienne est dans l’ensemble plutôt satisfaisante, il est extrêmement difficile d’en dire autant du confort offert aux spectateurs, puisqu’après avoir passé un bon moment à attendre l’ouverture des portes sur le trottoir (quelque fois dans le froid et sous la pluie), ceux-ci doivent se contenter le plus souvent de rester debout pendant toute la durée du concert de l’artiste dans des conditions de visibilité plutôt quelconques si par malheur ils ont eu la mauvaise idée d’arriver sur le tard. De plus l’étroitesse de la scène est une gêne pour les groupes comprenant de nombreux musiciens (mais sur cet aspect-là, il convient de reconnaitre, pour être tout à fait juste, que peu de solutions de rechanges s’offrent aux dirigeants de la salle).

Au Ronnie Scott’s de Londres, tout est différent. A commencer par la scène, un peu plus grande, mais sans plus par rapport au New Morning. La différence se fait essentiellement dans l’agencement et le standing de la salle, ce qui donne aux spectateurs présents une sensation de confort qu’ils auront du mal à retrouver dans la salle Parisienne. Ce standing permet aux organisateurs d’attraper dans leurs filets des artistes qui ne se produisent pas ailleurs.  Bien évidemment, la contrepartie de ces éléments est visible sur le prix des billets, car si au New Morning, le prix moyen du ticket d’entrée se situe aux alentours de 30/40€, à Londres, il est courant que pour certains artistes, celui-ci atteigne les 70/80£ comme par exemple pour le Steve Gadd Band en 2017 ou bien pour les passages de Lisa Fischer et de son groupe ou encore du grand Booker T, qui viendront fouler la scène Londonienne en février 2019 et que nous aurions accueilli avec beaucoup de plaisir en France, s’ils avaient voulu franchir le channel.

Ne boudons quand même pas notre plaisir, malgré ses imperfections, le New Morning reste incontestablement une salle référence en France. A lui d’effectuer dans un futur proche les modifications indispensables pour jouer de manière définitive dans la cour des grands.

                                                                                                                                     Frédéric.

new morning

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Commentaires
L
cela ne me rajeuni pas la derniere fois que je suis allé au marquee club c etait en 78? le groupe devait être british lions créé par d anciens menbres de mott the hoople.
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C
Le mythique Marquee Club de Wardour Street a fermé ses portes en 1988. <br /> <br /> Délocalisé à Charring Cross Road il fermera définitivement en 95.<br /> <br /> Au programme de la soirée d'ouverture du Marquee en 64 :<br /> <br /> les Yardbirds, Long John Baldry et Sonny Boy Williamson. Le ton était donné !...
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L
le ronnie scott est une salle formidable dans soho , mais, 30 ans après retournant a londres avec ma fille je me suis aperçut de la disparition de nombreuse salles a londres , a commencé par le marquee dans une des rues voisines en fait il n en reste plus dans le centre.
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C
Le New Morning a au moins un garnd mérite : celui d'exister... il est certain cependant qu'il ne peut rivaliser avec des clubs londoniens mythiques comme le Ronnis Scott's qui déjà durant les seventies, se démarquait des autres question standing. Mais si, à l'époque une tenue correcte (cravate SVP !) était exigée à l'entrée, il était également impératif de prouver que vous étiez venu pour assister à un concert certes, mais aussi pour consommer. Et trouver une table libre relevait parfois de la gageure, les GI's américains ayant fait de cet endroit select leur taverne préférée pour des nuits sans sommeil.<br /> <br /> L'homologue du New Morning était plutôt à l'époque le Flamingo à Wardour Street (Soho) qui devint en 1970 le Whiskey-A-Go-Go (à ne pas confondre avec le club californien du même nom mais sans “e”). Petite salle bien agencée (public debout ou assis au bar) et scène assez étroite où les grands noms du jazz, du blues et du rhythm and blues donnèrent rendez-vous à leur public.<br /> <br /> Georgie Fame et ses Blue Flames y passèrent des nuits entières, imités ensuite par les Stones, les Moody Blues, Rod Stewart, Wilson Pickett, Long John Baldry et j'en passe... Jimi Hendrix y donna son tout dernier concert en 1970.
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  • Coups de coeur et actualité des légendes du rock et de leurs influences. Ancien disquaire professionnel et spécialiste musical des années 70, ma passion pour le rock ne m'a jamais quitté.
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