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BALLAD into BLUES, ROCK, JAZZ and COUNTRY
6 mai 2020

2 juillet 1977, l'Oakland Colisseum Stadium accueille Lynyrd Skynyrd !

C’est un document ayant une valeur sentimentale un peu particulière, qui vous est proposé aujourd’hui. Et pour une fois, en tout cas pour votre serviteur, ce n’est pas la musique qui prime ou plutôt pas seulement, bien que, soyez rassurés, les deux morceaux de Lynyrd Skynyrd interprétés en ce 2 juillet 1977 sont tout simplement magistraux, mais le lieu où ce concert s’est déroulé : le Oakland Colisseum Stadium. Un endroit emblématique et magique où j’avais eu la chance de me trouver 9 mois plus tôt pour passer deux jours inoubliables avec le Grateful Dead et de The Who et donc de vivre des heures fabuleuses, au milieu de cette foule enthousiaste et délirante, dans des conditions rigoureusement identiques à celles entrevues dans cette vidéo.

Revoir des images de ce stade, situé de l’autre côté de la baie San Francisco, au bout de Bay Bridge, n’est pas sans faire remonter dans ma mémoire des souvenirs de l’atmosphère si particulière des concerts organisés par Bill Graham, ne serait- ce que les décors entourant la scène et la joie du public. Pour être tout à fait franc avec vous, visionner cette vidéo m’a provoqué d’immenses frissons et même arraché quelques larmes. Si pour le Grateful Dead et The Who, ce diable de Bill Graham avait affiché les ponts de Londres et de San Francisco se réunissant, ce sont le mont Rushmore et bien sûr le drapeau sudiste qui recueillirent ses suffrages pour ce concert de Lynyrd Skynyrd. La remarquable qualité des images vous permettront de savourer ce moment comme il se doit.

Et puis, pour que ces vidéos soient réussies, il fallait bien évidemment un groupe à la hauteur de l’événement. Elles nous permettent de retrouver, non sans une certaine émotion, Ronnie Van Zant, qui plus est portant un magnifique T shirt avec la couverture de l’album de Neil Young « Tonight the night » et des musiciens au sommet de leur art. Quelques mois plus tard, ce fût la tragédie de cet accident d’avion qui l’emporta en compagnie de deux d’entre eux. Le destin et la vie sont parfois cruels.

Régalez-vous avec ces versions exceptionnelles de « Sweet home Alabama » et de « Freebird » avec son final étourdissant déroulé dans une ambiance incroyable, qui comblera non seulement les amateurs de rock sudiste, mais aussi tous ceux appréciant les envolées des guitares.

                                                                                                                            Frédéric.

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Commentaires
V
Il étaient à Bordeaux en septembre dernier pour le festival "Bouliac on the Rock". Egalement en 2017. Suffit juste de les attraper au bon moment ! ;-)
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V
Puisque chacun y va de son groupe southern rock, je ne saurais trop vous conseiller d'écouter le PAB (soit PETER ALEXANDER BAND), groupe français seine-et marnais (Ponthierry pour être précis) qui, en plus de leur répertoire, fait de temps à temps des concerts "tribute to LS". <br /> <br /> Pour les avoir vus (avec THEM DIRTY ROSES, originaires de l'Alabama, en 1ère partie) en septembre dernier, j'avoue avoir été scotché par les 3 guitaristes. Et ce n'est pas Jean-Pascal qui me contredira ;-) .<br /> <br /> C'est à ma connaissance le seul et meilleur tribute LS français (depuis la disparition des radars du SWAMP lillois).<br /> <br /> Le hic, c'est qu'ils ne tournent pas très souvent. Donc, n'hésitez pas s'ils passent près de chez vous.<br /> <br /> <br /> <br /> Allez un petit dernier pour la route, ou le grand WE qui arrive, j'ai nommé les texans de WISKEY MYERS.<br /> <br /> <br /> <br /> Bonne écoute.<br /> <br /> Vincent
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C
un steve gaines au feeling énorme et à la technique non moindre , il en avait encore sous le pied mais voila....<br /> <br /> quelques décennies plus tard , les black crowes dépoussiéreront le genre en ayant saisi qu'il fallait ajouter un bonne pincée de soul par dessus le brouet blues rock pour lier le tout. LS faisait ca avec un talent qui confinait au grand art, les crowes aussi ... au moins sur les trois premiers albums et puis la dope passa par là.<br /> <br /> aujourd'hui , pour ceux que ca intéresse il y a blackberry smoke l'art en moins mais la maniere y est !!
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C
Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il savait faire les choses en grand Bill Graham.<br /> <br /> Bien que bosser avec lui tous les jours ne devait pas être de tout repos si j'en juge par l'une des vidéos précédentes.<br /> <br /> <br /> <br /> Ceci étant dit, il faudra quand même un jour qu'un spécialiste du rock sudiste m'explique quel peut bien être l'intérêt d'avoir au minimum trois guitaristes solistes sur scène ou en studio. Un seul bien costaud accompagné d'un sideman à la rythmique ou deux à la rigueur ne suffirait-il pas ?<br /> <br /> Certes ils sont bons mais n'étant pas vraiment transcendants, ils n'arrivent pas vraiment à se démarquer entre eux et, par moment, c'est un peu brouillon sinon désorganisé.<br /> <br /> Sinon, c'est sûr que LS ça valait le déplacement !
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C
pffffff la classe , le swing peut être le plus grand groupe américain mais là ok j'y vais un peu fort !
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  • Coups de coeur et actualité des légendes du rock et de leurs influences. Ancien disquaire professionnel et spécialiste musical des années 70, ma passion pour le rock ne m'a jamais quitté.
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