Jimi Hendrix 18 septembre 1970: une date historique !

50 années ! Mon dieu comme le temps passe ! Nous sommes le vendredi 18 septembre, cela fait donc un demi- siècle que Jimi Hendrix nous a quitté. Même si, à titre personnel, je n’adhère pas à 100% à la totalité de son œuvre, force est de constater qu’il est et restera surement pendant de nombreuses décennies, le plus grand guitariste que le rock ait connu. Tous les différents classements existant le donnent en toute logique largement en tête devant celui qu’il avait interloqué un soir à Londres, Eric Clapton.

Assez curieusement, alors que nous pouvions nous attendre à un déferlement de rééditions à l’occasion de ce triste anniversaire, les maisons de disques ne nous proposent pas grand-chose exceptée, la sortie le 20 novembre prochain d’un DVD et d’un coffret décliné en 3 CD ou 3 vinyles d’un concert donné à Maui sur l’ile d’Hawaï ou notre guitariste est accompagné des fidèles Mitch Mitchell et de Billy Cox. Vous trouverez la set list en cliquant sur le lien ci-dessous :

https://bestclassicbands.com/hendrix-maui-film-album-rainbow-bridge-9-10-20/

Que vaut ce concert ? Il est difficile de se faire une opinion, tant Jimi Hendrix a fait l’objet d’un nombre de publication d’albums plus que douteux depuis sa tragique disparition. Pour nous public Français, comme à son habitude, seule la chaine Arte fait l’effort pour nous proposer une couverture de l’événement avec ce vendredi à 22h35, la diffusion d’un documentaire autobiographique intitulé : « Hear my train a comin ». Ce film sera disponible une semaine dans le cadre des programmes de télévision à la demande pour les couches tôt.

Bien évidemment, je ne vais pas vous parler de la vie et de l’œuvre de Jimi Hendrix que vous connaissez aussi bien que moi, si ce n’est mieux. Mon seul immense regret est de ne l’avoir jamais vu sur scène, mais au-delà de ces considérations toutes personnelles, ce qui m’intrigue le plus, c’est d’imaginer qu’elle aurait été l’évolution de sa musique. Dans ses derniers mois d’existence Jimi Hendrix fréquentait beaucoup Miles Davis, alors que ce dernier était en pleine période de fusion Jazz et Rock. Aurait-il suivi cette voie ? Pourquoi pas après tout, alors faisons un rêve et imaginons le groupe idéal : Miles Davis à la trompette, Sonny Rollins au saxophone, Elvis Jones à la batterie, Jaco Pastorius, l’équivalent d’Hendrix à la basse et bien sur le guitariste de Seattle à la lead guitare. Hélas, tout ceci n’est qu’un rêve qui ne se réalisera jamais, mais ne trouvez-vous pas qu’un tel groupe aurait eu de l’allure ?

                                                                                                                    Frédéric.

Comments

[Claude1]

Je n'adhère pas non plus totalement...

Peut-être est-ce dû au fait que jouer de la guitare à genoux, sur le dos, derrière les épaules, avec les dents, ou même d'y mettre d'y mettre le feu, ne m'a jamais impressionné. De même que l'usage intensif de pédales à effets sonores (saturation, distorsion, reverb ou autre) m'a toujours agacé.

Je dois cependant dire que je fus scotché à mon fauteuil du deuxième rang lors du concert de Hendrix au RAH en 1969. Là, en ce lieu mythique, un brin de sobriété tout comme un jeu expressif étaient de mise. Mais peut-être avait-il à cœur de se racheter du concert totalement foiré de la veille, à cause d'un abus de drogues en tout genre avant d'entrer en scène.