England Forever !

Le sud-ouest est une terre de passions ou le rugby tout comme la tauromachie appartiennent à notre patrimoine culturel. Pourtant, à défaut d’actualité musicale significative en ce début janvier, c’est de ballon rond que m’est venue la première véritable émotion de l’année. Rentrant du match de rugby de l’UBB, il me vint l’idée d’allumer la télévision pour regarder le Chelsea/Liverpool disputé dans le cadre du traditionnel Boxing Days Britannique et là, je fus subitement transporté dans un autre monde.

Songez un peu, 42 000 spectateurs NON masqués, chantant pendant 1h30, un engagement total de la part des 22 joueurs et 4 buts extraordinaires ont fait de ces 2 petites heures passées devant mon poste un instant magique, dont je ne saurai que vous conseillez le visionnage en replay tellement celui-ci vous procurera des frissons.

Eternelle et fascinante Angleterre et son merveilleux peuple qui continuait en 1940 à danser sous les bombes du blitz ! Son flegme et sa décontraction font toute notre admiration. Comme nous sommes loin des moutons pétochards Français, terrorisés par les prêches des ayatollahs médicaux des plateaux télé et par les ordres absurdes de la tyrannie sanitaire en charge de leur exécution. Le peuple anglais fait la fête pendant que chez nous, on nous interdit de manger, de boire et d’enlever la muselière dans les transports, nous obligeant ainsi à voyager dans des conditions INDIGNES d’un être humain. Cherchez l’erreur !

Passionné de football, et avant de connaitre une fort belle carrière musicale, Paul Carrack avec son groupe Ace avait composé en 1974 ce splendide « How Long », tiré de l’album « Five a side » avec une couverture rendant hommage au club de Liverpool. Gros succès de discothèque à l’époque, ce titre n’a pas pris la moindre ride. On peut en dire autant du peuple Anglais qui fait la fierté de l’Europe.

                                                                                                                                                                      Frédéric.