Eric Clapton: une année 2018 riche en événements !

S’il existe bien une personne pour qui l’actualité n’est pas en veilleuse en cette période de fin d’année, Eric Clapton est sans aucun doute celle -là. Car après l’annonce de son concert Londonien le 8 juillet 2018 (sold out en 24heures avec près de 100 000 places mises en vente), c’est une passionnante interview que notre guitariste a accordé au magazine « Rolling Stone » à l’occasion de la sortie Américaine de son film « life in 12 bars » qui, espérons-le, sera présenté au public Français dans les tous premiers mois de 2018.

Les interviews d’Eric Clapton sont suffisamment rares pour ne pas se pencher avec attention sur les propos tenus à David Fricke et s’il n’est pas question, vue sa longueur, de la retranscrire ici dans son intégralité, vous trouverez ci-dessous les principaux points qu’à bien voulu confier « Slowhand » au magazine Américain.

Interrogé sur la fidélité du portrait, dressé par le film, nous apprenons que « Slowhand » avait été gêné et déçu au premier visionnage du montage qu’il lui a été présenté. Ceci n’est guère surprenant au regard de son caractère réservé, voire timide, d’autant plus que le film fait une large place à ses périodes troubles des seventies, ou l’alcool et les diverses drogues composaient le quotidien de sa vie, celle-ci n’étant sauvée que par quelques rares amis et surtout par la musique, que ce soit celle qu’il composait avec sa guitare dans ses moments de lucidité ou bien, tout simplement, son écoute même si celle-ci était sensiblement différente de son répertoire traditionnel (Maria Callas, oui vous avez bien lu). Nous apprenons aussi qu’il travaille actuellement sur un nouvel album qui en est à la moitié de sa conception et qui laisse en apparence la part belle au répertoire de JJ Cale (aïe, aïe aïe !) et à un travail approfondi avec Simon Climie (double aïe, aïe, aïe). Attendons, cependant d’en savoir un peu plus avant de porter une appréciation définitive, puisque aucune date de sortie n’est annoncée avec précision et qu’il règne encore un certain flou autour du projet.

Plus important sont les nouvelles concernant son état de santé après les images que nous avons tous vus lors de l’enregistrement de « I still do ». Très clairement et cela est sans doute la meilleure des nouvelles et après avoir frôlé le pire, notre guitariste nous affirme avoir pratiquement retrouvé l’intégralité de ses moyens puisqu’il nous confie que son seul problème est aujourd’hui, comme pour nous, le poids des années. Eric Clapton évoque aussi longuement sa passion du blues, ce qui va ravir beaucoup d’entre nous mais qui ne va qu’aviver nos regrets devant l’orientation prise par son répertoire scénique actuel. Il nous parle également de sa vie quotidienne et de son plaisir pour les quelques rares concerts qu’il donne au cours d’une année.

Cette interview est à consulter en intégralité sur le site du magazine Américain « Rolling Stone » et nous donne sacrément envie d’être plus âgés de 7 mois afin d’écouter la musique de « Slowhand » dans le cadre enchanteur d’Hyde Park.

                                                                                                                                   Frédéric.

Comments

[Jean-Claude]

Aïl aïl aîl, ouille ouille ouille, oui oui oui, Climie encore lui ! Présent sur deux des derniers studios Old Sock et I Still Do où le bon Blues, celui de From the Cradle n’a plus place.

Clapton aime toujours le Blues. Nous n’en doutons pas, mais il ne le partage plus souvent avec son public.

J’ai un peu moins mal à l’idée de voir quelques titres de Cale sur la future track-list.et pour deux raisons.

La première est que The Breeze en a déjà consommé 16, hommage rendu !

La seconde est que si il nous fait du Cale à sa soupe cela peut rendre aussi bien qu’After Midnight ou Cocaine. Cocaine dont disait Cale que lorsqu’il l’entendait joué par Clapton il avait peine à croire que c’est lui qui en était l’auteur.

Croisons les doigts.