Poco, New Riders of the Purple Sage: Vous nous manquez tant !

L’étonnant et très plaisant succès du court éditorial consacré à Poco au mois d’août dernier prouve, s’il en était besoin, que nous sommes tous un peu orphelin devant l’absence de production d’un de nos groupes préférés dont quelques membres se réunissent de temps en temps, selon leurs envies, autour de Rusty Young pour donner quelques concerts isolés avec parfois des réunions communes avec ce qui reste de Firefall et de Pure Prairie League. Il ne nous reste plus pour nous consoler que l’écoute de leurs albums, mais il nous faut bien nous rendre à l’évidence, nous n’aurons qu’une infime chance de voir un jour se réunir à nouveau avec ses membres fondateurs, ce groupe qui a bercé notre jeunesse.

C’est aussi et hélas le cas, pour une autre formation au style musical proche The New Riders of the Purple Sage. Longtemps considéré non sans raison, comme une « filiale » du Grateful Dead tellement le pont permettant le passage des musiciens d’un groupe à l’autre était aussi large que le Golden Gate, la formation de Marin County s’éteignit peu à peu, avant miraculeusement de renaître au début des années 2000 avec la parution de deux superbes albums en particulier avec ce surprenant « 17 Pine Avenue ». Aujourd’hui malheureusement, l’état de santé des leaders survivants que sont David Nelson et Buddy Cage ne leur permet pas de pouvoir continuer à se produire dans le cadre exigeant de tournées. Il ne nous reste donc que le plaisir d’écouter leurs albums et de respirer cette joie de vivre que savait dégager le groupe sur scène comme lors ce fantastique concert donné à San Francisco en août 1974 qui restera à jamais gravé dans la mémoire de l’inconditionnel de musique West Coast que je suis.

Poco, New Riders of the Purple Sage, la liste de ces groupes qui aujourd’hui nous manquent tant pourrait être assez longue. Mais ces deux là ont vraiment marqué l’histoire et n’ont jamais été remplacé dans bien des cœurs. Leur nonchalance, leur créativité, leur sens du contact avec le public en ont fait des formations uniques en leur genre. Aujourd’hui, il nous reste que leur musique. Il serait dommage de ne pas en profiter.

                                                                                                                                    Frédéric.

NRPS - Henry