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BALLAD into BLUES, ROCK, JAZZ and COUNTRY
16 mai 2019

Rita Coolidge "The lady's not for sale": La perle méconnue de 1972!

Il existe des albums dont la magie vous saisit dès les premières notes pour ne plus vous quitter pendant les quarante minutes de sa durée. Depuis quand n’avais-je pas ressenti une telle émotion sur une voix féminine ? Sans nul doute depuis fort longtemps. Troisième album de sa longue carrière « The lady’s not for sale » de Rita Coolidge est le type même de réalisation qui ne peut vous laisser insensible et qui à la fin de son écoute vous procure une irrésistible envie d’applaudir. Après avoir accompagné entre autres Eric Clapton et Joe Cocker dans sa tournée « Mad dogs and Englishmen », nous retrouvons Rita Coolidge en 1972, à l’âge de 27 ans, pour un nouvel album solo dont le succès aurait mérité d’être beaucoup plus large tant celui-ci est l’œuvre d’une chanteuse, faisant preuve d’une incroyable maturité et ou sa voix jeune voix atteint,  au travers de mélodies exceptionnelles, une incroyable profondeur égalant largement la production des plus grandes vedettes féminines de l’époque telles que Joan Baez ou bien Carly Simon pour ne citer qu’elles.

A partir de compositions offertes par ses nombreux amis tels que Booker T Jones, Leonard Cohen ou bien Kris Kristofferson, c’est un voyage d’une étonnante richesse que nous offre Rita Coolidge mélangeant, dans une voix d’une inouïe pureté, sensualité et chaleur. Comme vous pouvez aisément vous en douter, la liste des invités accompagnant notre chanteuse est à la hauteur du respect qu’elle inspirait auprès de tous ceux qu’elle a accompagné au début des seventies et les citer tous, remplirait cet éditorial, néanmoins mentionnant Carl Radle, Jim Keltner, Al Perkins, Russ Kunkel, Bookert T Jones, Bernie Leadon, Al Kooper, John Sebastian, Sneeky Pete Kleinow et Kris Kristofferson.

 C’est donc une longue liste d’accompagnants tous plus prestigieux les uns que les autres, réunis autour de la voix exceptionnelle de Rita Coolidge et qui nous offrent un album absolument époustouflant comme seule la production Américaine est en mesure de réaliser. Cet album, doté d’une superbe pochette est facilement trouvable en version vinyle d’origine pour une somme ne dépassant pas les 10€ ou bien en version CD ou sont rajoutés les deux albums qui ont suivis.

« The lady’s not for sale » est un album indispensable à toute bonne discothèque, qui vous procurera une émotion et des instants de bonheur particulièrement rares et uniques. Ne manquez pas l’occasion de vous en emparer s’il se présente à vos oreilles comme par exemple cette reprise de la chanson de Leonard Cohen « Bird on the wire ».

                                                                                                                         Frédéric.

Ps : L’illusion n’aura duré que l’espace d’une soirée. Le second des trois concerts d’Eric Clapton au Royal Albert Hall, marque le retour aux mauvaises habitudes avec un set acoustique interminable (5 morceaux), des morceaux tirés de « August » (une de ses pires périodes que nous devons au sinistre Phil Collins), retour de « Little queen of spades » confié aux biceps de la purge Doyle Bramhal II etc…

Reste « Motherless children » et « Layla en version électrique », ce qui, vous en conviendrez, est fort mince.

Rita Coolidge -bird on the wire-

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  • Coups de coeur et actualité des légendes du rock et de leurs influences. Ancien disquaire professionnel et spécialiste musical des années 70, ma passion pour le rock ne m'a jamais quitté.
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